Combien vous payez pour déneiger votre cour?

November 04, 2024 00:28:42
Combien vous payez pour déneiger votre cour?
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Combien vous payez pour déneiger votre cour?

Nov 04 2024 | 00:28:42

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Show Notes

L'open du 4 novembre 2024.

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Episode Transcript

[00:00:11] Speaker A: Oh my God! [00:00:11] Speaker B: Fred, Josée et Jordan. [00:00:31] Speaker C: Wow! [00:00:31] Speaker B: Radio X. Rie avec nous Josée, rie, rie. Oui, s'il te plaît. Merci. Aïe, aïe, aïe. Non, non, ça fait mal en tabarouette hier. 4h30 faisait noir. [00:00:44] Speaker A: Ouais mais en même temps matin, 6h15, 6h. [00:00:47] Speaker B: Ça fait du bien. [00:00:47] Speaker A: Une belle clarté matinale plaisante en coulant mon Café Curique Marc Maison. [00:00:54] Speaker B: Tu me disais avant qu'on entre en onde, monsieur. Salut José en passant. [00:00:58] Speaker D: Salut, salut. [00:00:58] Speaker B: Salut Jordan, je viens de t'avoir. Je t'ai pas vu, je suis arrivé ici, mais je t'ai pratiquement pas vu. [00:01:02] Speaker A: C'est vrai? [00:01:03] Speaker B: Je suis allé faire un spot, mais on s'est juste dit salut, salut, je t'ai pas vu. [00:01:06] Speaker A: Je t'ai dit salut, tu savais pas de l'heure de te tenter. Non, c'est ça. [00:01:11] Speaker B: Ça part bien. Parce que les gens, moi, ils me font passer pour une espèce d'écœurant. C'est pas vrai. Je t'ai dit un beau salut, Jordan. [00:01:19] Speaker A: On s'est même fait le point. [00:01:20] Speaker B: Oui. On a-tu fait ça? [00:01:22] Speaker A: Le classique point à DH. Je l'ai fait vite. Puis là, je me disais peut-être que je l'ai fait trop vite. Il n'a pas vu. Puis finalement, t'as sorti le point à la dernière seconde. [00:01:29] Speaker B: Point à point. [00:01:29] Speaker A: J'étais content de ma shot. Bang sa gueule. [00:01:30] Speaker D: Mais depuis la dernière minute, avez-vous remarqué qu'il y a du monde qui ne donne plus la main? Qui font ça. [00:01:36] Speaker A: Qui se donnent un petit point. [00:01:37] Speaker B: Oui, c'est ça. Sais-tu quoi, José? En passant, salut Louis. [00:01:39] Speaker D: Faut en revenir là, mané. [00:01:43] Speaker B: J'avais un collaborateur ici, qui est venu quelques fois, peut-être une dizaine de fois. Et l'avant-dernière, il m'a dit, Dany, je te le dis de suite là, tu vas me trouver bizarre à matin, raide. Il dit, dorénavant, quand je vais à la station, on se donne pas la main. Puis il dit, avertis ton staff, on se donne pas la main. Il dit, moi, c'est en moi là, il est hypochondriaque. [00:02:02] Speaker A: Ah oui. [00:02:03] Speaker B: Il dit, juste le fait de savoir qu'on va se donner la main, il dit, J'suis chez nous là pis j'suis fatigué. [00:02:08] Speaker A: Je le connais-tu, moi? [00:02:10] Speaker B: Ben oui, ben oui, ben oui, il est venu dans le show. [00:02:11] Speaker A: Ok, parce que j'ai pas eu ce message-là, fait que j'espère que j'ai pas serré la main. [00:02:16] Speaker B: J'vous l'avais dit. [00:02:17] Speaker A: Ok, c'est bon. [00:02:18] Speaker B: J'vous l'avais dit. [00:02:18] Speaker A: J'm'en souvenais pas. [00:02:19] Speaker D: Ben moi j'pense pas parce que Jordan s'en souvient pas pis moi non plus. [00:02:22] Speaker B: Non, non, mais toi, c'est dans le temps que c'était l'avant-midi. [00:02:24] Speaker A: Ah ok. [00:02:25] Speaker D: Dans le show de l'avant-midi. Jeudis naguère. [00:02:28] Speaker B: Ben oui, moi un gars qui veut pas me donner la main, on l'a pu réinviter. C'est pas sans raison. Non non, c'est pas ça. C'est une histoire d'horreur. C'était pas compatible. [00:02:35] Speaker D: J'aime ça moi donner des mains. T'aimes ça? Oui. Je sais pas, c'est un bon contact. Tu sens la sincérité ou pas de la personne. [00:02:44] Speaker A: Bien sûr. [00:02:45] Speaker B: Oui, oui. Je prends l'exemple de Paul. Écoute, Paul, quand elle vient ici, c'est pas juste la main. Elle, c'est un colleux. C'est un câlin. Ah, poste un câlin. Moi, je n'ai pas de problème avec ça, mais je le provoquerai pas. [00:02:57] Speaker D: Moi aussi, j'ai des catégories de personnes. Il y en a que c'est la main, il y en a que c'est juste un petit bec, puis il y en a que c'est un colleux. [00:03:03] Speaker A: Ça dépend. [00:03:04] Speaker B: Mon dieu! On s'est-tu déjà fait un colleux, Josée? On s'est-tu déjà fait un colleux? [00:03:08] Speaker D: Je pense une fois. [00:03:09] Speaker B: Une fois? Bon. Tu t'en souviens? [00:03:11] Speaker A: C'était à la signature du contrat. [00:03:12] Speaker B: Je ne m'en souviens pas. [00:03:14] Speaker D: Oui, c'est ça. Je pense que c'est ça. Exactement là. Quand j'ai renouvelé. [00:03:19] Speaker B: Si t'as pas écrit sur mes feuilles qu'on te parlait de câlins, bon, c'est un manchot, là. [00:03:21] Speaker D: Mais il y en a qui se les met mal à l'aise. [00:03:25] Speaker B: Oui, oui. [00:03:26] Speaker A: Moi, pour vrai, j'aime ça, mais j'ai de la misère à faire le 90-10, dans le sens, c'est pas moi qui vais m'approcher. [00:03:31] Speaker E: T'sais, ben t'entends, on t'ouvre les bras. [00:03:32] Speaker D: Dany non plus. Dany est pas à l'aise avec ça, je pense. [00:03:34] Speaker B: Le de? [00:03:36] Speaker D: Le câlin. [00:03:37] Speaker B: Le câlin? Non, ça me dérange pas. [00:03:38] Speaker D: T'en fais de loin. T'sais, t'en fais, mais de loin. [00:03:41] Speaker B: Ouais, mais ça me tente pas de me faire dire que j'ai fait un câlin collé. [00:03:46] Speaker D: Ok, là on est en vague de les répercussions du MeToo pis tout ça. [00:03:51] Speaker A: Moi je fais le direct comme toi là-dessus. [00:03:53] Speaker B: Hey, c'est-tu de 3ZT ça le MeToo là? C'est dommage. [00:03:55] Speaker D: De 3-4 ans là? [00:03:57] Speaker A: 3-4 même. [00:03:58] Speaker B: Je me souviens, je me fais prêter une maudite belle, un beau VR, ok? Je me fais prêter un beau VR, je suis dans Beau, c'est une belle fin de semaine tout ça. Et là je me mets à lire, il y avait pas une page là sur les MeToo là? [00:04:12] Speaker A: Ouais, mais il était sorti une liste de noms absolus à perte de vue. [00:04:15] Speaker B: Ouais, c'est ça. C'était une semaine-là, moi, il y avait plus. Je m'étais mis à lire ça. Je me disais, eh! C'était terrible tout ce qui s'écrivait là-dessus, là. [00:04:22] Speaker A: Ah, puis c'était une campagne de salissage. Ouais. Peut-être des fois, il y en avait qui n'avaient pas rapport là-dedans. [00:04:26] Speaker D: Ouais, c'est ça. [00:04:27] Speaker A: C'était juste une histoire de vengeance. [00:04:28] Speaker B: On dirait, moi, après avoir lu ça, je me suis dit, je vais faire attention. vraiment faire attention, parce qu'on est des personnes du public, tu ne veux pas? [00:04:36] Speaker A: Oui, oui, c'est ça. [00:04:36] Speaker B: Tu sais, je ne sais pas, moi, on s'en va dans un tel gate, je fais un câlin à quelqu'un, puis ça se ramasse deux jours après que je... C'est ça. Tu l'es allé trop loin. [00:04:46] Speaker E: Oui, elle ne se sentait pas à l'aise de recevoir un câlin. [00:04:48] Speaker D: Tu donnes pas ça à un inconnu, là. C'est ça, il y a des différentes catégories de rapprochement. [00:04:53] Speaker B: Oui, oui. Je vais faire des câlins... Je disais pas haut, là. Si t'es là, je vais vous dire, on va se faire un câlin, on va se faire un câlin. Je sais que toi, tu chercheras pas à mettre les gars dans la marde, là. [00:05:03] Speaker A: Non, mais tu sais, mettons, t'arrives à côté de quelqu'un qui est comme un peu inconnu pour toi, pis « Hey, je veux mon bec. » T'sais, t'es un peu touché. Mais il y en a qui font ça encore. [00:05:11] Speaker B: Oui, oui. [00:05:11] Speaker A: Il y en a qui font ça encore. [00:05:12] Speaker B: « Je veux mon bec. [00:05:13] Speaker A: » « OK, là, tu te sens un peu mal. » Ce n'est pas un climat très le fun dans ce temps-là. [00:05:16] Speaker B: Je vous ouvre une parenthèse là-dessus. J'ai déjà fréquenté une fille, on n'est pas sorti, on ne s'est pas rendu là. On disait, elle ne veut pas de moi. Attends, on va la renouer. 12 ans, OK? Et la fille, elle m'a dit, moi je te le dis de suite, on va sortir ensemble, on peut avoir des enfants ensemble, je veux une famille, mais aucun French. Ça me lève le coeur de friendship. Je n'ai jamais friendship avec aucun de mes chums. [00:05:44] Speaker A: C'est pour ça qu'il n'est pas en groupe. [00:05:46] Speaker B: Super de belle fille. [00:05:47] Speaker D: On s'entend qu'elle a eu un traumatisme. [00:05:52] Speaker A: C'est quelque chose. Je ne peux pas croire. [00:05:54] Speaker B: Aujourd'hui, cette fille-là, où elle a un enfant, elle a bien fait de me sacrer là. C'est une bonne affaire qu'on n'a pas continué. Elle sort qu'un médecin. Donc le dessin, il accepte de pas frencher. [00:06:12] Speaker E: Toi tu sors avec une fille qui frenche, fait que les deux sont gagnants. [00:06:14] Speaker B: Et voilà, c'est ça, on te montre que t'es un win-win. Et voilà, c'est ça. [00:06:17] Speaker A: Tu beige un peu pas de french? [00:06:19] Speaker B: Ben oui, au début, je disais bon, on se garde une gêne. [00:06:22] Speaker A: Surtout que dans les premiers moments, c'est comme là que ça se produit. [00:06:24] Speaker B: Oui, oui. Là, il y a un soir, je dis là, je vais faire les approches, là. On va s'embrasser, là. Pis non, elle m'a tout de suite mis ça sur la table. Elle dit « le sexe y'a pas de problème, t'es une fille très open ». Mais j'embrasse jamais, moi les histoires, le contact des langues, ça me lève le cœur. [00:06:39] Speaker A: Y'a un p'tit bicec. Ok, c'est correct. Ah ouais. [00:06:44] Speaker B: C'est ça. [00:06:45] Speaker D: Parlant de ça, moi au secondaire, à un moment donné, j'avais commencé à fréquenter quelqu'un pis il aimait vraiment pas ça. Et des années plus tard, il est viré gay. Fait que... [00:06:57] Speaker A: C'était vraiment ça. Moi, c'est tout le contraire. Tu parlais d'une personne qui aimait pas les French. Moi, elle aimait beaucoup ça. Ça, c'est arrêté là. [00:07:04] Speaker B: C'était trop. [00:07:04] Speaker A: C'était un et c'était tout. Je te dis, Christy, j'avais la face mouillée. [00:07:11] Speaker B: C'était du chage. C'était terrible. Je me souviens, là où on parle le plus, secondaire, c'est parce que le French ne s'arrêtait pas à la bouche. [00:07:20] Speaker A: C'est-à-dire? [00:07:20] Speaker B: C'est tes oreilles pis tout ça qui est en train d'entrer dans la langue des oreilles, ça me levait le cœur. [00:07:24] Speaker C: C'est ça. [00:07:25] Speaker A: C'est quand t'as la face mouillée, là. Tu peux y aller par dosage. Oui, oui. [00:07:31] Speaker B: T'sais, à un moment donné, c'est bien beau, va te donner les frissons en t'embrassant un peu dans les oreilles, mais là, si t'es pas embrassé, c'est un nettoyage d'oreilles. [00:07:38] Speaker D: T'as dit nettoyage! [00:07:39] Speaker B: T'avais du cire humaine dans l'oreille gauche. [00:07:42] Speaker E: Elle a de la cire sur le. [00:07:43] Speaker B: Bout de la langue en sortant. [00:07:45] Speaker A: Est-ce qu'elle t'a déjà porté des tubes par hasard? [00:07:47] Speaker B: La fille t'a dit moi, mon fantasme, c'est de la cire humaine. C'est du cire humaine, j'en veux, j'en goûte beau. [00:07:54] Speaker D: Je pense pas que ça existe. [00:07:56] Speaker E: José, y'a du monde qui mange leur crotte de nez. [00:07:58] Speaker D: Ça tout existe. Là on va trop loin dans le sujet. [00:08:01] Speaker A: Mon ex m'a appelé le Q-tips maison. [00:08:04] Speaker B: Oui, c'est ça. C'est pas sûr de celle-là. Non, il y a un gars qui dit j'aime pas embrasser ma femme, il vient de l'écrire là. [00:08:13] Speaker E: Si le french est pas bon, peux-tu vraiment baser une relation solide? T'sais moi j'ai déjà été en fréquentation avec une fille pis... Un moment donné, on s'est frenchés pis ça marchait pas pantoute pis j'ai coupé les liens là, j'ai vu qu'il y avait rien à faire là. Ah ok, juste qu'il y avait pas de liaisons là. Non mais c'était la bouche grande ouverte, genre... [00:08:35] Speaker A: Ton avis c'est toi là quand on avait scotté. [00:08:37] Speaker E: Ben tu sais, il y avait pas une lèvre en haut et une lèvre en bas là, c'était sa lèvre quasiment dans mon nez pis l'autre sur le menton. Ça passait pas. [00:08:42] Speaker B: Non on passe pas. [00:08:43] Speaker A: Moi on a frenché en même Louis. [00:08:46] Speaker B: Je suis riant mais y'a un auditeur qui m'écrit de Black Lake. Il dit ça m'est arrivé moi aussi à Polyvalente de Black Lake. Je te demande peut-être si c'est la même. [00:08:53] Speaker A: Ça doit. [00:08:53] Speaker B: On veut son nom! [00:08:57] Speaker A: Ça se peut très bien. [00:08:58] Speaker B: Non mais y'en a. Écoute, je reviens quand j'étais à Sherbrooke. Il y a un gars qui dit, moi je suis malheureux, malheureux, malheureux. Il dit, ma fille, ma femme, c'est-à-dire, pas ma fille, excusez-moi. Ma femme a les plus beaux seins au monde. Mais elle dit, elle n'est pas capable de se faire toucher les seins, ça l'agresse. C'est pas une affaire d'agressage sexuel, là. Elle n'aimait pas la sensation. [00:09:16] Speaker A: En tout temps, là... Ça, ça rend un homme malheureux. [00:09:22] Speaker B: Moi, la chaîne démarque, c'est sûr. [00:09:24] Speaker A: Moi aussi. Comment tu veux. Non, non, ça c'est... Même au danseur, c'est le droit de toucher, tu sais. [00:09:31] Speaker D: Non, mais pauvre fille aussi. Je pensais à vous, mais elle, c'est pas le fun. [00:09:36] Speaker B: Non, c'est pas le fun. Fait que quand ça y prend un gars qui est vraiment focussé 100% sur les fun, t'as des gars qui aiment... Moi j'aime les deux. Partage ça. [00:09:46] Speaker D: Pochicane. [00:09:47] Speaker B: Pochicane, c'est ça. Ça fait 4 lieux, t'sais, t'as 4 places. Si t'aimes toutes, c'est ça. Bon! Hé! On est lundi, là! C'est pas vendredi, là? On s'en fout. Même sur le sonoreur, je... Hé, ça fait! [00:09:57] Speaker E: Il est écrit vendredi. [00:09:58] Speaker B: Ouais, le vendredi, c'est pour ça, hein? Vendredi 4 novembre. Pourtant, Jean-Luc, il est pas là. Il a pas de phonétique, là. [00:10:02] Speaker A: Lès 4 novembre au soir. [00:10:03] Speaker B: Lès 4 novembre. [00:10:05] Speaker A: Lès 4 novembre au soir. [00:10:07] Speaker B: Dis-le donc, Louis. Lès 4 novembre. [00:10:08] Speaker A: Lès 4 novembre. [00:10:10] Speaker B: Faut que tu te tournes la bouche un peu. Lès 4 novembre au soir. [00:10:11] Speaker A: Lès 4 novembre au soir. [00:10:17] Speaker E: Le scatte novembre au soir. [00:10:19] Speaker B: Ici Jean Chrétien, le scatte novembre au soir. Tu sais, c'est pas bon. [00:10:24] Speaker A: Mais non, c'est pas pire. [00:10:24] Speaker B: Pas pire, je te dis. Le scatte... Ici Jean Chrétien, le scatte novembre au soir. Il était mieux. Il était moins beau, lui. [00:10:31] Speaker A: Lui, un peu moins. [00:10:34] Speaker B: Josée, fais-le d'autre. Le scatte novembre au soir. [00:10:35] Speaker D: Le scatte novembre au soir. [00:10:38] Speaker A: Ah, il est pas pire. [00:10:38] Speaker B: C'est meilleur. [00:10:39] Speaker A: À date, oui. [00:10:40] Speaker B: Solide, ça. [00:10:41] Speaker A: Oui, il est bon. [00:10:42] Speaker B: Très solide. Bon, OK. On peut-tu commencer, là? Oui, oui. Moi, la fin de semaine, je vois du monde. Je recevais, puis j'ai vu du monde, puis je vais partout, puis il y en a qui m'ont soulevé un point, mesdames, messieurs! Je sais qu'on a déjà parlé un petit peu, mais je suis curieux d'aller un petit peu plus loin. Le déneigement résidentiel. J'ai été voir des chiffres, OK? Depuis trois ans, on parle de 20 à 40 %, et depuis 2019, Pour certains, ça a doublé. Là, moi j'ai regardé ma facture. J'ai quand même une bonne co, moi je suis pas rentré 4 rotos, ok? 2 de large, fois 2 là. Ok. [00:11:25] Speaker A: C'est un peu comme moi, c'est à peu près 5-6 chars. [00:11:28] Speaker B: T'as-tu pas rentré? [00:11:29] Speaker A: Ouais, à peu près. [00:11:30] Speaker B: Bon là, on sait pas parler de nos prix là. T'as le dire là? [00:11:32] Speaker A: Non. [00:11:33] Speaker B: Moi j'étais à 4,70. Moi j'étais à 4,60. 4,60. [00:11:35] Speaker A: Bon. [00:11:40] Speaker B: C'est qu'en fin de semaine, y'en a qui m'ont dit avoir tiré la plug sur les déneigeurs. ils ont pensé à l'achat d'une souffleuse. Ils ont dit là, à 500 piastres, ils font le chiffre vite là, à 500 piastres, 3 ans, à 6 ans, tu viens de te payer un beau petit souffleur de 3000 piastres. [00:12:00] Speaker A: Non, c'est pas long que t'arrives dans ton budget. [00:12:02] Speaker D: C'est sûr. [00:12:02] Speaker B: Balance de budget. [00:12:03] Speaker E: C'est sûr, mais ce calcul-là exclut quelques affaires. De un, le prix du gaz pour déneiger, ce qui est quand même négligeable, mais de deux, le prix du désagrément de se lever puis de mettre ses lottes 6h le matin pour aller déneiger à court parce que là va falloir tu sortes pour aller travailler pis y'a neigé c'te nuit. [00:12:21] Speaker A: Ça, ça... L'eau y mène par un mec la plus verglaçante là. [00:12:26] Speaker B: Oh my god. Oui oui, je d'accord, mais... Si votre 500$ par année est sur 8 ans ou 10 ans. Quand on dit 10 ans, on s'entend que c'est 5000$. 5 000$, t'as payé ton souffleur 2005. Il te reste 2005, tu t'en vas dans le sud. [00:12:43] Speaker A: C'est sûr que tu piles plus vite ton cash, mais en même temps, le temps que tu vas avoir perdu là-dedans, je me dis que c'est ben trop long. [00:12:50] Speaker E: Calcule-le à l'heure. [00:12:52] Speaker A: Moi, j'y avais pensé, mais c'est à cause de mon horaire. Moi, je peux le faire le matin, mais pas le soir. Puis là, le deuxième s'en vient. Je peux pas avoir... [00:12:59] Speaker B: Pis là... [00:12:59] Speaker A: La mère qui fait ça tout seul le soir pis... [00:13:01] Speaker E: Tu déneiges, t'accords, t'es content pis là... Elle repasse. Ben oui, la gratte passe dans le chamin. Faut que tu redéneiges, t'accords encore, faut que tu ressortes, là tu reviens de travailler le soir pis là ben il a reneigé dans la journée. Fait que là faut qu'encore tu ressortes le souffleur. [00:13:11] Speaker A: T'sais, un p'tit 5-10 cm, c'est telle que telle. [00:13:13] Speaker D: C'est un beau feeling, là. T'sais, les hommes qui se sentent hommes. Oui! [00:13:18] Speaker E: Les hommes, ouais. [00:13:18] Speaker B: C'est ça. [00:13:19] Speaker D: Vas-y Josée, gratte-le. [00:13:20] Speaker B: Non mais Josée, je t'appuie. [00:13:21] Speaker D: C'est vrai. C'est un petit moment du travail accompli. Tout bien fait. [00:13:28] Speaker B: Non? Totalement d'accord avec toi. Moi d'ailleurs, la première chose que je fais, le premier achat que je fais quand je tombe à la retraite... C'est une souffleuse. [00:13:36] Speaker A: Moi aussi, ça c'est sûr, ça c'est sûr. Peu importe le prix. [00:13:39] Speaker B: Je suis allé les magasiner vite à matin là, pis le Cob Cadet. Cob Cadet. Ils sont donc bien beaux ces petits souffleurs-là. Tu sais les oranges? [00:13:47] Speaker A: Je pense que je vais en acheter trois. [00:13:49] Speaker B: Ben oui. T'en achètes un s'il tombe juste 5 cm, t'en achètes un plus gros s'il tombe 15 cm, pis t'en achètes vraiment un plus gros s'il tombe une grosse centaine. [00:13:57] Speaker A: Sinon achète en premier lieu la genre de pelle souffleuse. Y'a des affaires de même. C'est une pelle que tu pars avec. [00:14:03] Speaker D: Le petit moteur là-dedans. [00:14:05] Speaker B: Hein? [00:14:06] Speaker D: Pourquoi t'étais en retraite? [00:14:08] Speaker B: De ce temps-ci, ça me tente pas là, le matin, de me lever, comme ils disent, à 5h30, 6h. [00:14:12] Speaker A: Le temps, c'est de l'argent à tabarouette. Moi, j'ai fait mes pneus en fin de semaine, pis je peux vous dire que j'ai hâte de finir. J'me disais, imagine dans la grosse flotte d'hiver au mois de mars, qu'il y a un 25 cm de pluie mouilleuse, de neige dégalasse. Faut que tu pelles ça, c'est long. Bonne demi-heure. [00:14:29] Speaker B: OK, je vous le dis pis je vous ment pas. À 15 ans, j'ai acheté mon premier souffleur. Flambant nœud. Avec l'argent que j'avais ramassé, ici t'es là, puis les cadeaux, puis ici, puis à travailler, une pièce l'heure, bon. Ben, je chargeais deux pièces la cour. J'en avais une dizaine. Moi, j'étais bien content. Moi, je perdais de l'argent, mais j'étais content. À 15 ans, j'avais mon souffleur flambant en deux. Honda, s'il vous plaît, je faisais des cours. Je pense 1200 piastres. [00:14:56] Speaker E: T'as jamais revenu dans ton argent? [00:14:57] Speaker B: Quand même, à l'époque, c'était de l'argent. Oui, 1200 piastres. Je faisais aussi la cour de ma grand-mère. Elle me donnait un bon montant. Je pense qu'elle me donnait environ 200 piastres par année. [00:15:07] Speaker A: Des biscuits et de la tarte au sucre en plus? [00:15:09] Speaker B: La tarte aux pommes. On les connaît nos grands-mères. Je voudrais qu'on se compare un peu, soit qu'on se désole ou qu'on se console. Combien ça vous coûte faire déneiger votre cours en ce moment? Lévis, Québec, on a-tu des chiffres? [00:15:27] Speaker A: Ah oui, il y a Jacques qui nous écrit dans le coin de Lévis, il dit même grandeur que George, 800$ cette année. Fait que lui il a décidé qu'il tire à plug. 800$! 800$ j'y donne. [00:15:37] Speaker E: Moi aussi j'aurais tiré à plug. [00:15:39] Speaker A: Parce que... J'ai regardé, puis le 460 que je te disais, c'est le moins cher de la gang. Moi, j'en avais à 550, 570 aussi. Proche du 600 même une fois. Puis ça a été compliqué, j'ai négocié un peu, puis j'ai eu mon prix, j'étais bien content. [00:15:55] Speaker B: J'aime donc entendre dans ta bouche, j'ai négocié un peu. Je te félicite, je te donne la main. [00:15:58] Speaker A: C'est partie de toi, ça. C'est partie de toi, ça. Le côté paternel de toi. Ça partait des chemises, négocier des chemises. Je me suis souvenu de ça, puis je fais ça pour le déneigement. Puis ça apporte ses fruits. [00:16:08] Speaker B: Serais-tu du style à négocier, José, toi, là-dessus? Ou c'est plus ton chum qui négocierait le déneigeur? Le fait de me souvenir à l'époque. [00:16:14] Speaker D: Je pense pas qu'on l'avait négocié. [00:16:22] Speaker B: Ah non? C'est ça? Faut négocier dans la vie, je vous le dis tout de suite. Là, je veux savoir si on est... Moi, je pense que je suis d'impris. Toi aussi t'es d'impris. Mais là, je veux des 700-800$. Si on en a, moi je vous le dis, je rentre 4 rotos dans ma côte. 2 plus 2 au fond, ça fait 4. Facile, les 4 rotos vont bien rentrer. Pas plus, pas moins, 4. Pis ça me coûte 470. Pis bizarre, à soir, je vais le payer. Fait que là, je sais pas s'ils vont me dire, ben fait, je vous le dis, j'ai un maudit bon service de mon déneigeur. [00:16:50] Speaker A: Ouais, mais on s'entend-tu qu'à ce prix-là, c'est pas plus, t'es au top. On peut pas aller à 650 poids. [00:16:56] Speaker D: Par texto, vous lirez qu'il y en a qui se coûtent moins cher s'ils payent en argent. [00:17:01] Speaker E: Ben oui. [00:17:01] Speaker A: Ben oui, ben oui. [00:17:03] Speaker E: C'est toujours moins cher quand on paye en armes. [00:17:05] Speaker A: De stratégie. [00:17:06] Speaker B: Oui, mais c'est pas tout le monde qui veut... Il y a des compagnies qui disent là non, c'est parce que ça marche pas là. Au bout de la ligne, ils vont me faire ramasser là. C'est moi qui vais se faire ramasser. Je vais pas quand même se faire ramasser, mais il y en a qui sont... Il y en a un qui ne vivent pas bien avec ça. Ça le prend, il faut que ça roule la compagnie là. Tu sais, c'est une compagnie officielle là. Ça te prend des dépenses, ça te prend des revenus, des dépenses. Là, une compagnie, tu as trois tracteurs, mais il n'y a pas de maudite facture. Tu déclares 20-30 000$ de profit. Ça marche pas là. [00:17:30] Speaker A: En même temps, avec le contrat, tu peux te backer aussi. Si le service est mauvais, comme Joseph qui nous écrit, ils entraient comme Jordan, mais à Bécancourt, 475$, j'ai refusé parce que le gars passait juste une fois par jour. Tu sais, quand tu veux t'estiner avec, si tu payes en argent, ça peut quand même faire du travail. [00:17:45] Speaker B: Le gars qui dit, lui, c'est au maximum une fois par jour? [00:17:48] Speaker A: Oui. [00:17:48] Speaker B: C'est un très mauvais service. [00:17:50] Speaker A: Tempête là, t'as de la cour à faire, mais t'es fait en rotation, tu reviens presque à chaque heure. Parce que dans les tempêtes de 20-30 cm, tu peux tomber 1-2-3 cm à l'heure, mais là avec les grattes qui poussent ça sur les côtés des rues, ça te fait un méchant bordel. [00:18:03] Speaker B: Y'a-tu quelqu'un qui va payer un déneigeur qui vient une fois par jour? [00:18:07] Speaker A: Ah non. [00:18:07] Speaker B: Ah non, ça c'est un service exécrable. [00:18:09] Speaker A: Moi c'est arrivé et j'ai appelé. [00:18:11] Speaker B: Ah oui? [00:18:12] Speaker A: Ah ouais, ça fait 3-4 ans de ça. Pis en fait, mes parents payaient un déneigeur. C'est pas moi qui le payais, mais quand même. L'affaire, c'est qu'il y avait un remblai, je vous dis, il devait être 80 centimètres de haut. Ça avait pas de maudit bon sens, il passait pas. Pis là, j'appelle la compagnie une fois, deux fois, trois fois. Pas de nouvelles. J'ai donc ouvert le fameux calepin des pages jaunes. J'ai trouvé l'adresse de monsieur. [00:18:34] Speaker B: OK. [00:18:34] Speaker A: Et on s'est jasés. Ah oui? [00:18:37] Speaker B: Oui. [00:18:37] Speaker A: Il est venu 15 minutes après. Ah. [00:18:40] Speaker B: Non mais tu paies, tu paies pour un service, à moins que ce soit écrit, que c'est une fois par jour. Il vient quand dans la journée? Il vient-tu avant la tempête? Il vient, il y a 5 centimètres sur 30 de tomber. Je suis venu, ça va aller demain. [00:18:53] Speaker A: Pendant la tempête, il faut toujours que ta machine soit en marche. Si tu n'as pas le choix de rouler. [00:18:57] Speaker B: Bon, là on a le prix, mais je voudrais avoir ceux qui travaillent sur les tracteurs. Puis tu sais, on se dit des fois, c'est normal que ça augmente le prix. C'est-tu 5% par année, ce serait-tu ça qui est logique? Je voyais qu'en quelques années, les tracteurs, 75 000 piastres à 110 000. [00:19:14] Speaker E: Ben c'est comme les chars, ça a suivi un peu les autos. [00:19:18] Speaker B: Oui, 110 000 un tracteur. [00:19:19] Speaker A: Combien d'HP sais-tu? [00:19:21] Speaker B: Non, je sais pas là. [00:19:21] Speaker A: C'est un peu niché comme question. [00:19:23] Speaker B: Oui, ben oui. [00:19:25] Speaker A: Je parle de ça avec mon ami qui est déneigeur. [00:19:27] Speaker B: Tu m'en sors des «H» de nombre d'HP, t'es sûr? [00:19:30] Speaker A: Excuse-moi, je bac. [00:19:31] Speaker B: Je peux te dire que j'ai 30 HP. Ça peut-être 30-300 HP, je le sais pas. Mais ça disait dans l'article que j'ai lu que t'as ça, t'as la main-d'oeuvre aussi. Les gars gagnaient. Ben les gars. Surtout les gars, on s'entend? Ouais. [00:19:49] Speaker E: Y'a des filles chez nous, c'est une fille qui passe souvent pis elle fait bien ça. [00:19:53] Speaker A: Elle est meilleure que les gars, la fille qui passe chez nous. [00:19:59] Speaker B: Puis je vous dis que le prix que j'ai, c'est pas mal entre 30 et 35. Si vous êtes en bas de ça, vous faites fourrer. [00:20:06] Speaker A: Il en recherchait un, moi, dans mon coin. Il y avait une grosse pancarte, j'ai vu ça le matin, 22 et 25 dollars. C'est pas un bon salaire. [00:20:11] Speaker B: Non. Il y en a qui nous écrit là. [00:20:14] Speaker A: 30 et 35. [00:20:14] Speaker B: Patrick, 27 piastres d'étambole. Allez déneiger. [00:20:16] Speaker A: On va se déneiger. On se porte sur une piscine. Envoyons pas. [00:20:19] Speaker D: Surtout que c'est des heures pas faciles. [00:20:23] Speaker B: Oui. Puis c'est ça, si il y a une tempête qui dure deux jours et demi, Tu travailles pendant deux jours et demi. Il n'y a pas de tempête pendant huit jours, on a vu ça. T'es chez vous à Pogné-de-Bain, t'es peigné pareil d'après moi, là. C'est-tu vraiment à l'heure? [00:20:35] Speaker E: Souvent, ils ont des heures garanties. [00:20:36] Speaker B: Par semaine? Oui. OK. Ici, il y a quelqu'un qui travaille sur un tracteur, mais ce n'est pas une affaire de 10 heures par semaine, plus. 48670909, j'aime bien ça, j'ose avec. Il nous reste peut-être 2-3 petites minutes. Qu'addisent nos textos? J'aime bien ça. [00:20:53] Speaker A: Le salaire, il y en a un ici qui doit probablement avoir une business. Il nous dit 25$ de l'heure sans expérience, 20h garantie. Il y en a d'autres qui disent que c'est à 30$ de l'heure en partant. C'est de magasiner sa job, si on veut. Peut-être qu'il y a le 25$, il y a moyen de moyenner, si on se comprend. [00:21:09] Speaker B: Oui. [00:21:09] Speaker A: Oui, oui, oui. Il y en a beaucoup qui font ça. [00:21:11] Speaker B: Tu peux vouloir gagner plus un 25 piastres, de ta façon que tu veux dire, là. [00:21:15] Speaker A: Oui, exact. [00:21:16] Speaker B: Qu'un 35 officiel. [00:21:17] Speaker A: Oui, oui. Oui, on se comprend. Ça vaut la peine, ce chômage d'hiver. Sur la 1, Hello Radio X. [00:21:24] Speaker C: Salut, Jordan. [00:21:25] Speaker A: Hey, salut. [00:21:26] Speaker C: Es-tu Pat? [00:21:27] Speaker A: Oui, monsieur. [00:21:28] Speaker B: Comment ça va, Pat? Es-tu un tracteur, Pat? [00:21:29] Speaker C: Ça va bien. Ben, je travaille pour un gars qui a un tracteur, mais là, pas aujourd'hui, il neige pas. [00:21:35] Speaker B: Non, non, mais j'espère. Si tu déneiges aujourd'hui, tu travaillerais pour la Ville de Québec. Il y a aussi la Ville de Québec qui déneige quand il ne neige pas. [00:21:42] Speaker A: C'est vrai, ça gratte les trottoirs. [00:21:44] Speaker C: Ah oui, pose-moi ta question, je vais te répondre. [00:21:46] Speaker B: Bon, combien l'heure? C'est quoi le tarif? [00:21:49] Speaker C: Moi, personnellement, c'est 27 piastres. [00:21:51] Speaker B: 27 piastres. Oui. Tant de 27. Déclaré. Déclaré. [00:21:54] Speaker C: Ben oui, déclaré. T'as pas le choix de déclarer à cette heure. Nous, c'est trop gros, là. [00:21:58] Speaker B: OK. Parce que moi, je lisais que c'est rendu entre 30 et 35. [00:22:01] Speaker C: Ah, ça, ça me surprend. [00:22:04] Speaker B: OK, mais si tu vas voir ton boss et tu lui dis « Garde, si tu me veux, c'est 30 piastres ». [00:22:08] Speaker C: Ouais, ben là, moi, je négocie déjà mes affaires, pis je suis dans les top choix payés pour ma compagnie. [00:22:14] Speaker B: OK. [00:22:15] Speaker C: Mais je vais te dire de quoi, par contre, la main d'œuvre est dure à trouver. Ça fait qu'à un moment donné, t'as pas le choix de payer. [00:22:22] Speaker B: C'est ça que ça disait dans l'article. C'est pour ça que je me surprends. Lui, à 27, il dit peut-être, Pat, on va le garder longtemps, Pat, à 27. [00:22:32] Speaker A: Il y en a un qui nous texte, Pat, il dit souvent les salaires sont plus élevés, mais t'as pas nécessairement d'heures garanties. Ça fait en sorte qu'il n'y a pas tant d'agicieux. [00:22:39] Speaker C: Moi, en plus, j'ai pas d'heures garanties. Moi, c'est le temps fait, le temps payé. [00:22:43] Speaker B: Dès que tu rentres, toi, c'est quand tu pars de chez vous ou quand tu mets les pieds dans le traiteur? [00:22:48] Speaker C: Moi, j'ai l'avantage, ça fait partie de mes avantages sociaux, j'ai le traiteur chez nous. [00:22:52] Speaker B: Ah, OK. [00:22:54] Speaker C: Moi, je pars de chez nous, puis ma première cour, c'est la mienne, puis après ça, je vais à gauche, puis je continue. [00:22:59] Speaker B: Ah oui? J'espère que toi, ta cour, tu te payes pas, hein? [00:23:03] Speaker C: Non, non, non, c'est une autre affaire. Moi, ma cour, genre, j'ai 400 pieds de longue cour, moi, ça me coûterait quasiment 1000 piastres. [00:23:10] Speaker B: Comment vous établissez un prix pour une cour? [00:23:13] Speaker C: Ben ça, ça vaut au nombre de minutes que ça prend pour faire la cour, pis mettons en moyenne 40 ouels. [00:23:18] Speaker A: Ah mais comment tu fais pour être compétitif avec ton compétiteur, l'autre bord, qui charge peut-être, on va dire, 50$ de moins? Est-ce que vous vous parlez un peu? J'imagine qu'il doit y avoir certains bagrammes, là. [00:23:26] Speaker C: Non, non, je vais être honnête avec toi, là. Des cours, l'année passée, j'en ai pardu pour justement 20$, là. Pis cette année, je les ai eus. [00:23:32] Speaker A: En cause du mauvais service qu'ils ont donné. [00:23:35] Speaker C: Ben, c'est pas le même service. T'sais, des fois, le monde, là, t'sais, des fois, la fidélité, il faut que ça se paye. Tu dis 20$, je change de place, je comprends que les temps sont durs, mais si t'as pas le même service, ça marche pas pantoute. [00:23:49] Speaker A: Mais Pat, moi, il y avait une différence de 70$, j'ai hâte de voir, c'est ma première année avec eux. [00:23:54] Speaker C: Mais essaye-le, si t'es pas content, tu sais quoi faire. [00:23:57] Speaker A: Ouais, je sais, mais c'est rendu 600$, proche pour ma cause, t'as pas le mot du bon sens? [00:24:01] Speaker C: Ouais. Là, il y a deux affaires là-dedans. Premièrement, la sphère d'énergie, ça court, c'est pas un service, c'est un luxe que tu payes. Tu sais, parce que tu pourrais aller chez Canac, t'acheter une belle traîneau, puis une belle carrée, puis faire ta course. [00:24:15] Speaker A: Ça, je te le donne. [00:24:17] Speaker C: C'est ça, c'est un luxe. L'autre affaire, après ça, qu'est-ce qu'on dit. [00:24:20] Speaker B: Pour... Non, mais à la minute, là, c'est parce que... Exemple. Ouais. Là, on a chacun un tracteur. Ma course, Jordan peut la faire en... C'est-tu long, 5 minutes? C'est trop, hein? [00:24:30] Speaker A: Ah, moins que ça. Moins que ça. [00:24:31] Speaker C: Comment? Comment tu fais, David? [00:24:32] Speaker B: 5 minutes, une course? [00:24:34] Speaker C: 5 minutes. En 5 minutes, là, des courses hors du verre, là, j'en fais 3. [00:24:38] Speaker B: T'en fais 3. [00:24:38] Speaker A: Ah ouais, ça gaule. [00:24:39] Speaker B: Ouais. Mais si moi j'en fais deux, au bout de la ligne, il y a une grande différence. [00:24:45] Speaker C: Non mais ça c'est pas de même, ça marche. Le secret quand tu fais de la neige, il commence à neiger à 9h du soir. Le but de la manoeuvre c'est que tout le monde à 6h30 du matin soit capable de On se parle-tu pour qu'on se comprenne? [00:25:01] Speaker B: Ben oui! Faut sortir de la cour à 6h! [00:25:02] Speaker C: Dès qu'on arrive de la maison, ok? À 6h30, tout le monde est parti, peu importe le temps que ça te prenne sur ta ronde, organise-toi qu'à 6h30, tout le monde clisse son cain. Pis après ça, dans la 20 minutes. [00:25:13] Speaker B: Il y aurait de la maison qu'on passe. [00:25:16] Speaker C: Quand tu dises « clisse son cain. [00:25:18] Speaker B: », où c'est ça? [00:25:18] Speaker C: Oublie d'aller prendre pas ta carbo pis mettre 2 billards dedans. Non, mais ce que je veux dire, tu sais, tu t'organises qu'à 6h30, tout le monde s'enlève, tout le monde sort de la maison. Après ça, tu vas déjeuner ou tu vas prendre ton café à la maison, comme moi je fais ça. Je viens ici, je prends une petite dose de crétin, je prends mon café, je repasse sur ma deuxième passe tranquillement. Quand j'ai arrêté de neiger, là je t'accorde mes cours au complet. Midi, midi et quart, tout est fait, tout est beau. Quatre heures et demie, tout le monde en vient. Mais sauf si, quand tu vas neiger toute la journée, ben là tu te rends pas d'un cours à 100%, tu te rends d'un cours, on va dire, à 60%. Tu veux que la personne soit capable d'en rentrer chez eux à 4h30 du soir, à 5h du soir pour aller faire un souper. Pis après ça, t'as le coup de t'attirer, pis tu restes en eau, tu fais accumuler, pis d'où t'as mis 9h, on ressort. [00:25:59] Speaker B: OK. Merci beaucoup des informations, Pat. En passant, il y a un autre Pat qui vient de m'écrire. Il me dit que lui gagne 30 piastres l'heure, 300 ans garantie. [00:26:08] Speaker C: Ouais, il est meilleur que moi, mais qu'est-ce que je peux te dire? [00:26:11] Speaker B: Non, mais on est tous là pour se comparer. [00:26:15] Speaker C: Chaque compagnie gère ses affaires de sa manière, mais comme moi, j'ai l'avantage d'avoir le tracteur à maintenant. C'est ça qui est dans mon garage, c'est moi qui ouvre mon garage. En tout cas, ça, c'est une autre histoire. Sauf que je n'ai pas de kilométrage à faire de partir de la résidence, aller à la chope, chercher le tracteur et commencer ma run. Moi, ma run est dans ma cour. Je commence ici. [00:26:35] Speaker B: Il y a un ancien ministre des Finances qui a dit que l'important, c'est d'être. Heureux! [00:26:40] Speaker C: Heureux! [00:26:41] Speaker B: Bon, t'es heureux, Pat? [00:26:44] Speaker C: Bon, ça fait mon affaire. [00:26:45] Speaker B: Bon, c'est ça, il faut être heureux. [00:26:47] Speaker C: Mais l'autre affaire, c'est ça, on parlait des prix tantôt, là. Moi, je dois être honnête avec vous autres, là, ça fait 13 ans que je fais de la neige, pis sur mes 13 ans, je pense qu'ils ont été au moins 10 ans au même prix sans bouger. Moi, j'ai les armes en bas, ça me m'amène, c'est vous autres, vous vous tirez dans le pied tout seul. J'aurais dû à tous les ans, mettons, monter de 5, 6 piastres, 10 piastres. Puis aujourd'hui, on s'est compris qu'on est là, puis personne n'a récapaté. [00:27:08] Speaker B: En 10 secondes, parce que là, on est vraiment sur du temps emprunté. Il y a-tu des clients qui sont vraiment désagréables? [00:27:14] Speaker C: Tu peux pas croire à ça. [00:27:15] Speaker A: Mais il y a beaucoup, moi. Il y a un mouvement, ça arrive, ça, de pancartes. « Ne pas souffler ici, ne pas souffler là. » Mais t'sais, à un moment donné, il faut qu'elle souffle à quelque part, la maudite nage. [00:27:23] Speaker C: Ça, je comprends ça, là. [00:27:24] Speaker B: La seule qui souffle, c'est t'assumer dans la rue. [00:27:28] Speaker C: Le problème, c'est pas les clients comme tels, c'est les îles, la manière qu'ils divisent le terrain. Quand t'as un duplex pis le terrain, il y a 60 pieds de large pis t'as une course de 15 pieds à gauche pis une course de 15 pieds à droite, ça veut dire qu'il te reste 30 pieds entre les deux, t'envoies de la neige où? [00:27:42] Speaker B: Fais ça. Non, chacun de notre job, je t'envie pas là-dessus, là, Pat. [00:27:47] Speaker C: Ben non, non, non. Pis t'sais, l'autre affaire, le monde à ce temps-là, ça se paye des piscines, ça se paye des arbres fructués à 300 piastres, ben m'en est la neige, faut l'envoyer à quelque part. [00:27:55] Speaker B: Ben oui. Fait que t'envoies ça sur le petit pommier qui vient juste d'être planté. [00:27:59] Speaker A: Qui s'organise, le pommier. [00:28:00] Speaker C: Je comprends que tu viens et que t'es pas content, mais je peux pas l'envoyer ailleurs. [00:28:04] Speaker B: Ça a été un plaisir de te jaser, Pat. C'était un plaisir de te joindre. [00:28:08] Speaker C: T'es un bon auditeur, toi. [00:28:09] Speaker B: C'était à mon coin, c'est toi qui viens de faire ma cour. [00:28:11] Speaker C: Oui, mais je vais te charger trop cher. [00:28:14] Speaker A: C'est parce qu'il est à Neuville, lui, il est loin un peu. [00:28:17] Speaker B: C'est bon, c'est bon. On pourrait faire le show jusqu'à 5h là-dessus, les cours. Les lignes sont pleines. Les textos, ça pullule. [00:28:26] Speaker A: Fait qu'une course, ça se négocie, le prix ça coûte. [00:28:29] Speaker B: Tout se négocie. Tout se négocie. José Lampé aussi. Restez là.

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