Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le Retour.
[00:00:01] Speaker B: C'est nous, ça nous représente.
[00:00:02] Speaker A: De Radio X avec DH, Josée et Jordan.
[00:00:07] Speaker C: Radio. Le Retour.
[00:00:10] Speaker B: Formateur. Conférencier. Vente. Service à la clientèle. Management. Simon. Saint-Hilaire.
[00:00:22] Speaker D: Ressemble que Simon et Motley Crue, ça fit.
[00:00:24] Speaker B: Kickstart my heart, Simon.
[00:00:27] Speaker D: Je te vois en face, là, aujourd'hui.
[00:00:29] Speaker A: Pareil, je me déguisais, j'ai même physique en plus.
[00:00:30] Speaker D: T'es en face à Tom Ely, aujourd'hui.
[00:00:32] Speaker A: Écoute, y'en rentre deux, trois.
[00:00:34] Speaker B: T'as-tu écouté l'affaire sur Netflix?
[00:00:36] Speaker A: Oui. Pas pire, hein? C'est super.
[00:00:38] Speaker C: Hé, j'y regarde le début, hein, surtout. Ouais, c'est ça.
[00:00:41] Speaker A: C'est sûr que c'est ça. Non, mais j'ai passé par-dessus le début. J'ai baisé sur Fast Forward.
Cachez vos yeux des enfants. Mais José, c'est tellement de notre temps. Moi, je les ai vus en show, Montre-les-gros au Colisée, à l'époque.
[00:00:54] Speaker D: Là, tu vas avec Alice Cooper?
[00:00:56] Speaker A: Non, je n'ai pas vu Alice Cooper, ça devait être écoeurant.
[00:00:58] Speaker D: Je l'ai vu au Centre Visotron avec Alice Cooper. Mais Alice, il manquait de notes un peu.
Il ne réjeunit pas Alice.
[00:01:06] Speaker A: Personne.
[00:01:07] Speaker D: Non, c'est vrai.
[00:01:08] Speaker A: Manquerait un petit peu de cellules aussi probablement. La vie passe vite et le temps passe vite. La preuve, c'est qu'on est rendu tabarouette à 24 heures de lecture.
[00:01:16] Speaker D: Ben oui.
[00:01:16] Speaker A: C'est fascinant. Puis on en jasait à Josée et moi aujourd'hui un petit peu plus tôt. C'est un téléroman. C'est une téléréalité auquel on a assisté.
[00:01:24] Speaker D: Il faut que tu me parles du phénomène.
J'en ai parlé la semaine passée, mais toi tu nous en avais parlé au mois d'août, je ne m'en soufflais pas.
[00:01:31] Speaker A: Au mois d'août, Alan Richman qui était...
[00:01:34] Speaker D: Le prof de l'Université de Washington qui a 13 clés pour analyser ça, qui lui a dit la semaine passée que Kamala Harris va gagner, il s'est trompé une seule fois en 40 ans, c'est en 2000.
[00:01:45] Speaker A: Et c'est la fois, si vous vous souvenez, avec Al Gore et Bush.
On se souvient, il y a eu des...
Les protestations judiciaires, ça avait brassé en Floride. Il y avait Jeb Bush qui était le gouverneur là-bas et ça, ça avait brassé à ce moment-là. C'est la fois où il s'est trompé. Alors, écoute, il peut se tromper encore, on s'entend, mais pour lui, il avait attendu, il a dit, je vais donner ma prédiction à telle date. Il a donné sa prédiction et sa prédiction, c'est Kamala Harris. Lui, il ne va pas avec un pourcentage.
[00:02:16] Speaker C: C'est ça que je vais te laisser l'expliquer, mais ce qui est particulier, c'est qu'il ne va pas selon la vague, exemple, de gens qui se soulèvent et qu'on sent qu'il y a un momentum. Ce n'est pas en tout là-dedans.
[00:02:28] Speaker A: Non, c'est ce qui fait que c'est intéressant.
[00:02:29] Speaker D: Il se dit totalement neutre.
[00:02:31] Speaker A: Oui, totalement neutre. Mais à la fin, il exprime. Je voyais en fin de semaine un podcast qu'il fait, et il a exprimé sa vision et tout ça.
L'objectif, c'est de donner son résultat. Son résultat de cette année, c'est Kamala Harris. Toutefois, il dit qu'il est vraiment nerveux. Il dit qu'il est vraiment nerveux, parce que ça demeure une campagne qui est particulière.
Un, on a changé le chef du Parti démocrate. On le sait, Joe Biden était là. Il est sorti au mois de juillet. Ensuite, par acclamation, on peut lui dire ça de même, le parti a décidé de nommer Kamala Harris qui était la vice-présidente, qui est la vice-présidente actuellement.
Exactement, sans primaire.
[00:03:12] Speaker D: C'est très partie des clés, sans primaire.
[00:03:13] Speaker A: Je vous ai lu ces clés. Absolument. Lui, quand il regarde ces traces-là, il regarde tout ça, et malgré tout, il arrive avec un résultat de Kamala Harris. Est-ce que ce sera le cas? On ne le sait pas. Mais sa moyenne au bâton est drôlement bonne. Alors, c'est certain que ça réjouit les gens qui ne sont pas aux démocrates.
Ça dérange les gens qui ne sont pas au Républicain, alors c'est spécial.
[00:03:35] Speaker D: En 2016, quand M. Trump a gagné, Donald Trump.
[00:03:37] Speaker A: Il l'avait dit.
[00:03:38] Speaker D: Oui, il l'avait dit. Il était le seul à l'avoir dit d'ailleurs. Et Trump lui a envoyé une lettre de remerciement et de félicitations.
[00:03:44] Speaker A: C'est pour le féliciter. Il y en avait d'autres, mais ils n'étaient pas des sondeurs. Michael Moore avait dit que Trump allait gagner en 2016, qui est le cinéaste qui est toujours...
Puis Bill Maher aussi qui avait dit que Trump allait gagner en 2016, mais c'était sur des impressions. Alors qu'Alain Hitchman, ce qui est intéressant, c'est que c'est 13 clés. Je n'aimerais pas les 13, c'est compliqué à expliquer. Mais sauf que c'est fascinant de voir ça. En fin de semaine, il y avait un autre sondage.
[00:04:12] Speaker D: Mais avant qu'on conquitte Hitchman, bravo de nous avoir sorti ça au mois d'août. Ça me fait plaisir. Je suis impressionné. Je suis juste maniaque. Le type en ce moment, il crée à sa vie. Depuis qu'il a fait cette prédiction-là. En passant, il l'a dit. Puis là, je ne vise pas. Il y a des extrémistes, il y en a des deux bords. Mais le gars, il est neutre, puis il a fait cette prédiction-là, puis il dit que ça en sert. Écoute, je pense qu'il est même surveillé en ce moment.
[00:04:38] Speaker A: Sa famille est surveillée. Ses enfants dans leur propre domicile. Parce qu'on s'entend, c'est un homme âgé, M. Richmond. Lui, il est surveillé. Il a eu des...
C'est dérangeant qu'on s'en prenne. C'est un sondeur. C'est quelqu'un, c'est un pollster qui donne son opinion sur quelque chose. C'est pas lui qui émet des... Peu importe c'est qui qui l'attaque ou c'est qui qui s'en prend à lui. Ça n'a pas de maudit bon sens qu'on en soit là. C'est un non-sens qu'on soit là. Et ça démontre quand même la tension sur l'élection de demain.
On ne peut pas dire que c'est une élection normale. Ce n'est pas une élection normale, ce à quoi on assiste demain. Est-ce que lui, tu l'as dit, il a eu de la sécurité renforcée, il n'a pas eu le choix, il est obligé.
Il dit qu'il vient d'un stress auquel il n'est pas habitué. C'est questionner réellement.
Est-ce que je continue? Est-ce que j'y vais avec mes prédictions? Ou est-ce que je me sors de ça?
[00:05:31] Speaker D: Lui, dans sa façon de travailler avec un russe d'ailleurs, un autre sommité russe, pour lui, c'est scientifique.
[00:05:38] Speaker A: À l'origine, c'était pour les tremblements de terre et les séismes de différentes sortes. L'espèce de formule mathématique, ils se sont rendus compte que ça pouvait être utilisé et lui a développé C'est très éclaté et effectivement, comme on disait, en 2000, où il y a eu Al Gore qui se battait contre Bush Junior, c'est la seule fois. Alors, ça fait que sa moyenne au bâton est drôlement bonne. Donc, pas besoin de vous dire que tout le monde est intéressé de savoir qu'est-ce qu'il apporte comme informations.
[00:06:06] Speaker D: Ça se peut-tu là, puis je t'interromps.
[00:06:07] Speaker A: Non, il n'y a pas de soucis.
[00:06:09] Speaker D: Ça se peut-tu qu'il y a du monde qui veulent ces services parce qu'ils frappent dans le mille?
[00:06:14] Speaker A: Oui, tout le temps.
[00:06:15] Speaker D: Fait que les gens veulent savoir, regarde, on va te payer, puis dis-nous si ça va marcher notre affaire ou pas.
[00:06:18] Speaker A: Oui, oui, ils gagnent bien sa vie avec ça. Ils gagnent bien sa vie avec ça, les clés, ils donnent des conférences là-dessus, les universités le font venir et tout ça. Et même s'il est contesté, Son modèle marche, mais il y a vraiment une façon de jouer avec, de calculer. Josée, je pense, s'est levée également. C'est super intéressant. Le gars est intéressant. Récemment, il participait à une course. C'est un gars qui fait de l'athlétisme pour les aînés. Il fait de la course 100 mètres. Son objectif, c'est d'aller aux Olympiques pour les aînés. Parce qu'il n'est pas jeune? Non, il est vraiment triple, monsieur. Il est vraiment cool. Il est le fun au bout.
Il est excitant en entrevue, je trouve. Il est vraiment intéressant. Il fait un podcast.
[00:07:00] Speaker C: Mais on peut-tu dire qu'il fonctionne par statistiques?
Par rapport aux différentes clés, je les ai devant moi. Par exemple, le parti du Président a gagné des sièges à la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat.
[00:07:13] Speaker A: Faux.
[00:07:14] Speaker C: Le Président se présente à nouveau. Faux. Le Président a évité des primaires. Vrai. Il y a un adversaire d'un tiers parti.
[00:07:21] Speaker A: Faux.
[00:07:21] Speaker C: Robert Kennedy s'est retiré. L'économie à court terme est forte. Vrai. L'économie à long terme est aussi bonne que lors des deux derniers mandats. Vrai. C'est des questions comme ça qui déterminent.
[00:07:31] Speaker A: C'est pour ça que je dis que c'est compliqué de comprendre comment elle fait. Parce que quand tu regardes les 13 clés seulement, tu as l'impression que c'est relativement simple, mais c'est drôlement compliqué.
[00:07:41] Speaker D: C'est drôlement analysé.
[00:07:44] Speaker A: C'est difficile pour moi, José, de répondre à ce niveau-là. Mais en fin de semaine, Il y a Selzer & Co. Selzer & Co, c'est une firme très réputée de son odeur également. Puis à chaque fois, à cause de leur précision, les gens veulent savoir ce que ça va donner. Elle l'a sorti en fin de semaine et on apprend que Kamala Harris se devance Trump dans l'état de l'Iowa. Ça a fait jaser beaucoup. Ça a fait jaser, c'était pas attendu. Puis c'est une solide, comme l'H-Man, c'est une solide. T'as vraiment des sondages robustes que quand ils sortent, les gens disent, on pense qu'il peut y avoir une tendance autour de ça. Et on pense qu'effectivement, ça peut démontrer une tendance dans les états autour. Et ça, bien sûr, en fin de semaine.
Les gens se sont mis à attaquer sur Zurb, bien sûr, parce qu'il y a son sondage.
C'est fascinant, c'est fascinant de voir comment ça va. Les sondages, je peux vous le dire vite vite, il y a des étoclés dans lesquels Trump mène par à peu près 1 ou 2 points. Tu as Harris qui mène dans 1 ou 2. On peut faire des gageurs, on peut souhaiter, mais quelqu'un qui est capable de dire aujourd'hui, oui, tu as les salesurs, tu as les posters, tu as ceux qui connaissent ça, mais d'être capable d'arriver là, je suis obligé de vous dire que c'est difficile de sortir un résultat.
[00:09:01] Speaker D: Moi, je suis allé sur, j'aime bien, Real Clear Polling, Trump 48.5. Harris 48.4, j'ai jamais vu ça de ma vie.
[00:09:11] Speaker A: C'est hallucinant. C'est hallucinant, c'est sûr. Si tu vas sur FiveThirtyEight, qui est bien connu, qui est une espèce comme on retrouve ici au Canada avec... J'oublie le nom parce que je veux le dire.
[00:09:23] Speaker D: Voyons, c'est 125?
[00:09:25] Speaker A: 125, merci, exactement. C'est à peu près le même genre. Et tu vois, eux autres qui arrivent avec 48.2 pour Harris et 46.4 pour Trump.
Fait que tout le monde se frappe la tête. Et dans le fond, tout le monde va avoir une belle soirée demain ou une mauvaise soirée en même temps, mais ça va être le fun.
[00:09:41] Speaker D: Demain, on prend un deux piastres pis on flippe.
[00:09:43] Speaker A: Ah, c'est exactement ça. Si je vous demandais combien de personnes ont déjà voté, avez-vous une idée?
[00:09:48] Speaker D: Ben, ils l'ont dit ce matin, là. 78, 80 millions?
[00:09:51] Speaker A: Ben, on était à 67 millions ce matin. On doit être rendu à peu près à ça parce qu'on sait que ça se poursuit. Et c'est du monde. C'est vraiment du monde. Et quand on regarde ça au niveau des chiffres, il y a 244 millions d'Américains qui sont appelés aux urnes.
Et puis, on estime que...
Il devrait y avoir à peu près, on s'attendait à 78 millions de votes anticipés avec ce qu'on a eu comme chiffre. On est target. Et ça représente 32% des électeurs éligibles. J'ai bien dit éligible parce qu'il y en a qui peuvent décider de ne pas y aller et de ne pas sortir demain. Mais c'est tellement fort le vote anticipé que demain, on a l'impression que dans certaines municipalités, les rues vont être quasiment désertes parce que beaucoup de gens sont allés voter en avance. Dans certains comtés, c'était majeur.
Qu'est-ce qui explique ça? T'as le clan Harris qui, eux autres, dès le début, ont dit « votez tôt ». Et puis, même si le clan Trump, dans le passé, s'est opposé à ça, cette année, ils ont fait partie de la patente aussi. Alors, on sait pas qui a voté et qui a voté quoi. Alors, ça va être intéressant de savoir.
[00:10:55] Speaker D: Ça, mais... Moi, mon feeling, c'est que les partisans de Trump, ce sont vraiment des gens qui vont massivement voter.
[00:11:02] Speaker A: Je suis convaincu aussi.
[00:11:03] Speaker D: Par contre, les démocrates ont une machine.
Derrière le candidat, le candidat très très très fort et performant.
[00:11:11] Speaker A: On le levait en 2022. En 2022, lorsqu'il y a eu les élections, mes mandats, c'était en majorité démocrate. Les gens sont sortis voter. Et puis, il y a le vote de colère. Il y a les gens qui sont du côté républicain qui sont en colère contre le gouvernement, puis il y a les gens qui sont en colère contre le renversement de Roe versus Wade.
T'as toutes sortes d'aspects. Alors fait que finalement, on se rend compte que la population, c'est polarisant comme élection. Et demain, si je vous demandais combien de personnes travaillent dans les élections, combien de bureaux de vote il y a? Il y a 50 états. Combien de bureaux de vote, avez-vous une idée? Des chiffres qui sont tripants.
Avez-vous une idée combien?
[00:11:53] Speaker D: Je dis 50 000, bien sûr. Oui, mais 50 000, ce serait une centaine par état.
[00:11:57] Speaker A: Écoute, ce serait effectivement beaucoup.
Écoutez, je vais vous le dire. Non, mais je te comprends.
[00:12:07] Speaker D: Tu vas le trouver.
[00:12:08] Speaker A: Mais sauf qu'il y a beaucoup, beaucoup de monde demain. On parle de plus de 100 000 personnes qui travaillent à l'élection.
C'est du stock pas à peu près, c'est beaucoup de stock. Et puis quand on regarde tout ça, les démocrates ont ramassé 1,39 milliard avec Kamala Harris. Et on parle de 1,10 milliard, 1,9, ben 1,9 milliard pour Trump. C'était vraiment une machine et ça, ça l'a changé parce que quand M. Biden était là, la caisse, ça sonnait plus. Il y avait pas d'existence.
C'est leur argent. Ça ne sonnait plus. Kamala Harris a amené un enthousiasme. On doit le voir, mais qu'on le veuille ou non, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, elle a amené un enthousiasme et elle a définitivement changé la campagne.
[00:12:54] Speaker D: L'expression partir en lion et finir en mouton, ça, c'est Kamala Harris. Tout est parti.
Les gens étaient enthousiastes, mais ils se sont aperçus que c'était un discours vide.
[00:13:03] Speaker A: Je ne trouve pas que c'était un discours vide.
[00:13:06] Speaker D: Chacun ses goûts.
[00:13:10] Speaker A: Ça dépend si on l'écoute du début à la fin. Dans les conventions, dans les rassemblements, c'est jamais pertinent.
Quand Donald Trump parle pendant trois heures, il n'y a pas grand chose de pertinent pendant trois heures. L'entrevue avec Joe Rogan, trois heures de.
[00:13:24] Speaker C: Temps, c'était vraiment bon. C'était une bonne entrevue, c'était correct.
[00:13:29] Speaker A: C'est une bonne entrevue. Effectivement, c'est une bonne entrevue. Je l'ai écoutée. Moi, j'étais un fan de Rogan depuis des années, alors je l'ai écoutée comme...
[00:13:34] Speaker D: Qu'est-ce que t'as retenu de cette entrevue-là que t'as écoutée, d'après moi, en totalité?
[00:13:38] Speaker A: Ben, écoute, moi, je l'ai écoutée en totalité. Qu'est-ce que j'ai retenu? Il était... D'abord, il avait l'air bien. Dans les dernières semaines, moi, le...
Les pertes cognitives, je trouve qu'on a mis beaucoup l'accent sur Joe Biden à ce niveau-là parce que c'était évident. Quelqu'un pour moi qui était du côté démocrate et qui défendait l'état cognitif de Biden était pour moi une mauvaise foi.
Mais 4 ans c'est long en tabarouette. Et 4 ans, moi j'ai l'impression que ça va être long si c'est Donald Trump qui rentre au pouvoir. J'ai l'impression qu'il en a perdu. En 2016, moi, je suis pas un Américain, on rappelle, on vote pas. C'est comme suivre un pool de hockey. En 2016, moi j'aurais mis mes billes pour Donald Trump.
Je me disais, il a un passé intéressant, c'est un gars particulier, il arrive avec un portrait différent, s'il fait des choses différentes, d'après moi, ça peut être fort intéressant. Et puis, je pense que ça pourrait être le fun qu'un gars d'affaires comme ça arrive, il change la donne politique. Et puis, en 2020, je n'aurais pas mis mes billes sur Trump. Pourquoi?
C'est toujours une question de goût, mais moi je trouve que ça prend une décence pour avoir un certain poids. Ça prend la hauteur de l'homme ou de la femme.
Moi, Trump, je ne trouve pas qu'il y a ça.
[00:14:54] Speaker D: Moi, je regarde beaucoup de ce temps-ci les documentaires sur l'Ukraine, ce qui se passe au Moyen-Orient, la Corée du Nord. La Corée du Nord, je trouve qu'on s'en occupe pas assez. C'est une machine de guerre, ce pays-là.
[00:15:06] Speaker A: Absolument.
[00:15:06] Speaker B: La géopolitique, ça n'a jamais brassé autant depuis combien de temps.
[00:15:10] Speaker D: Et je suis inquiet si c'est Harris qui prend le contrôle face à la Corée du Nord.
[00:15:16] Speaker C: Elle n'est même pas capable de s'occuper de la frontière. Elle n'est même pas capable de s'occuper de l'international.
[00:15:21] Speaker A: Il y a plusieurs choses. D'abord, elle était vice-présidente. Elle n'était pas présidente. Et l'autre affaire, c'est que...
Tous les anciens colonels, les anciens qui s'occupaient de l'armée pour Trump, sont tous sortis en disant qu'il n'est pas fait pour être président. Trump, c'est fascinant.
[00:15:38] Speaker C: C'est ceux qu'il avait mis dehors, il.
[00:15:41] Speaker D: Faut juste le mentionner.
[00:15:42] Speaker A: Il les a mis dehors parce qu'ils refusaient de faire exactement ce qu'ils demandaient et ils s'opposaient. Moi, je trouve qu'un président qui refuse d'opposition dans son groupe, il est dangereux pour moi.
[00:15:50] Speaker D: Oui, mais c'est lui qui a le dernier mot. Là, il est élu président. C'est lui qu'il faut qu'il mette. Il est le boss de l'armée.
[00:15:55] Speaker A: Je comprends. Sauf que, malgré tout, il y en a beaucoup de monde qui sont sortis qui disaient qu'il y avait les meilleurs. Et là, tout d'un coup, ils sont tous pas bons. Ça c'est dire à Trump. Quand il dit des affaires qui n'ont pas d'allure, on se fait dire qu'il ne faut pas le croire. Mais quand il dit des affaires, je vais faire ça, ça, il faut le croire.
Et encore une fois, je ne suis pas un Américain, je ne suis pas un analyste, je m'amuse, alors c'est le fun. Sauf que dans tout ça, quand on regarde ça, si on avait ça, tu as des anciens militaires qui étaient hautement gradés, qui ont appuyé Kamala Harris et qui ne veulent absolument rien savoir de Trump.
[00:16:30] Speaker D: Tu ne sais pas pourquoi, parce que Kamala Harris va être manipulable, tandis que Trump ne l'est pas.
[00:16:34] Speaker A: Je pense que Trump est drôlement manipulable, moi.
Qui va le manipuler plus facilement? C'est Elon Musk.
[00:16:40] Speaker D: Oui, mais je suis moins inquiet que ce soit manipulé par Elon Musk. On a vu, quand il arrive à quelque part, il met de l'ordre dans la cabane, Elon Musk. Mais c'est correct qu'on pense pas pareil.
[00:16:51] Speaker A: C'est ce qui fait que c'est le fun, c'est ce qui fait que c'est intéressant. C'est ce qu'on va voir.
[00:16:54] Speaker D: Parce que Kamala Harris, elle prend le pouvoir. Moi, je te le dis, le jour 2, Biden est avec... Il va prendre des décisions puis on va ramener le papin. Non, non, non.
[00:17:02] Speaker C: Non, non, ça va être Barack Obama qui va t'appeler.
[00:17:05] Speaker D: Surtout Barack Obama. Mais je te le dis, elle va l'écouter quand même Biden.
[00:17:10] Speaker A: Moi je pense Kennedy va venir.
[00:17:12] Speaker D: Écoute.
[00:17:15] Speaker A: Avec Elvis, Maganin et Frank Sinatra.
[00:17:19] Speaker D: On a compris que c'est Barack Obama qui mène tout en ce moment, on l'a compris.
[00:17:23] Speaker A: Pendant la campagne, mais si le parti républicain existe encore, il n'existe plus, c'est le parti MAGA, sérieusement. Si le parti républicain existe encore, il y aurait des anciens républicains qui sont là. Ils ne veulent plus personne être là. Alors, il y a une affaire.
Ici, Kamala Harris, ça va être la première femme noire et hispano avec des... pas hispano, mais indienne un petit peu dans ça. Et puis, ici, Donald Trump, gang, ça va être la première fois qu'on va avoir... ça va être le président le plus âgé qui aura jamais été élu au moment de l'élection, plus que Biden lorsqu'il avait été élu. Et ça va être le premier criminel condamné. Alors c'est quand même fascinant.
[00:18:01] Speaker D: C'est les premiers, c'est les premiers.
[00:18:03] Speaker A: C'est quand même fascinant quand on regarde ça.
[00:18:05] Speaker D: Il envoie quand même des fusées dans l'espace. C'est pas un niaiseux, c'est pas une innocence.
[00:18:11] Speaker A: Ce qu'il fait, écoute, avec Starlink, avec Tesla, avec tout ça, c'est remarquable.
[00:18:16] Speaker C: Sur la liberté d'expression aussi.
[00:18:18] Speaker A: La liberté d'expression, la semaine passée, ils ont envoyé une poursuite pour CBS parce que Trump n'est pas content de CBS, qu'est-ce qu'il a dit. Puis Trump, il veut faire fermer ABC. Puis Trump, il veut faire fermer CNN. Puis il veut faire fermer MSNBC. Ben ça, moi je pense, ça veut pas dire de la liberté d'expression.
[00:18:35] Speaker C: Mais CBS, tu parles de quoi? De l'entrevue où ils ont coupé? Tu parles-tu de ça?
[00:18:40] Speaker A: Non, mais Trump veut faire fermer CBS.
[00:18:43] Speaker C: Pendant l'entrevue de Camilla Harris, où elle a dit plein de choses qu'elle semblait instables, elle savait pas quoi répondre, finalement elle a répondu. Pis là après ça, l'extrait qu'eux ils ont sorti, c'était tout ce qu'elle répondait tout de go.
[00:18:54] Speaker A: C'est que Trump...
Non, c'est que Trump, il n'a pas aimé qu'à 60 Minutes on explique pourquoi il avait refusé l'entrevue, qui est une tradition à 60 Minutes, et puis il n'a pas aimé ça, alors il a poursuivi pour diffamation CBS, et là on parle de, tu sais, et après ça il veut faire fermer ABC, puis il veut faire fermer Et les ennemis within, moi ça me dérange que l'on ait des ennemis. Des adversaires mais pas des ennemis. Puis là c'est devenu des ennemis.
[00:19:29] Speaker D: J'aime la tournure de l'entrevue parce que je pense que je vais t'appeler Léopold à la fin de l'entrevue. Je suis pas les textos rentrés.
[00:19:35] Speaker A: Ça ne me dérange pas.
[00:19:37] Speaker D: Non, mais c'est ça qu'on aime. Faites-vous votre propre opinion avec ça.
[00:19:40] Speaker A: Il y a une chose qui est une réalité, c'est que c'est beau l'économie et c'est beau toutes sortes d'affaires, mais demain, si effectivement on fait une déportation massive comme il veut, avez-vous pensé comment il va y avoir du profilage racial qui va se faire dans les états où on va dire, lui, il ne.
[00:19:55] Speaker D: Doit pas être... Non, mais on s'entend. L'immigration, il faut que ça soit légal.
[00:20:01] Speaker A: Il faut que ça soit réglé.
[00:20:02] Speaker D: Il faut que ça soit réglé. Il faut que ça soit légal. Il faut que les gens suivent un processus. Tu tentes pas dans un pays comme ça, Simon. Je suis totalement d'accord avec toi. On l'a vu, on veut que n'importe qui rentre au Canada.
[00:20:13] Speaker A: Danny, je suis totalement d'accord avec toi, mais sauf que comment on va le faire? Comment on va le faire?
[00:20:17] Speaker D: Il faut le faire.
[00:20:18] Speaker A: À annoncer des affaires de cette façon-là, il y a beaucoup de peut-être dans ça. Moi, c'est des choses qui me dérangent. Et je pense que... Regarde d'abord ce.
[00:20:27] Speaker C: Qui est arrivé en 2016. Souvenons-nous toute la polémique qu'il y avait eu parce qu'il voulait faire un mur. Tu t'en souviens? Puis là, on le voyait comme étant un démon de vouloir faire un mur alors qu'avait été commencé ce mur-là dans le passé. Par qui?
[00:20:42] Speaker A: Par Obama.
[00:20:44] Speaker C: Oui, c'est ça, mais on le voit et puis on disait que Donald Trump, c'était raciste, c'était incroyable.
Puis on a vu que finalement, c'est quand même un peu nécessaire et qu'ils l'ont continué aussi. Mais là, avec l'histoire des frontières, j'ai l'impression qu'on veut faire la même chose encore. On veut le démoniser alors que lui, il veut régler un problème d'immigration illégale. Ce n'est pas de l'immigration légale le problème, c'est Il y a des criminels qui sont là-dedans. Ça rentre par des milliers et des milliers dans des toutes petites villes. C'est sûr que nous ici au Québec, on parle de ça et on ne sait pas de quoi on parle. On ne le vit pas. Mais les Américains qui le vivent, ça doit être épouvantable.
[00:21:24] Speaker A: À Springfield.
[00:21:25] Speaker D: On l'a juste vécu ici. On l'a vécu à plus petite échelle.
[00:21:28] Speaker A: Et ça nous emmerde. Il y en a trop aussi. Il faut que ça soit balancé. Sauf qu'il y a une chose.
S'il avait bien vendu son programme, il ne s'est pas fessé sur tout le monde. Il manque de maturité dans l'entrevue, même régulièrement, et il est son pire ennemi.
[00:21:41] Speaker D: C'est pour ça que je t'ai dit.
[00:21:41] Speaker B: Que tu l'as pas trouvé plus soft, plus posé.
[00:21:44] Speaker A: Il était plus soft, mais Rogan le maîtrise bien.
Il est habitué, il est chez eux, et c'est parfait. Il avait bien calmé le jeu, et c'était parfait.
[00:21:51] Speaker D: C'est pour ça que je t'ai dit que moi, qu'il m'asse que ce soit dans son entourage, je suis vraiment convaincu.
[00:21:56] Speaker C: Moi je veux rajouter quelque chose, c'est que toute la couverture médiatique aux États-Unis, elle est genre 90% en faveur de Kamala Harris et genre 90% en défaveur de Trump. Puis c'était la première fois qu'il était en entrevue à quelque part, puis qu'il avait le temps de finir ses phrases avec Rogan. Fait que c'est pour ça qu'il est bien paru, il avait le temps de s'exprimer.
[00:22:16] Speaker A: C'était une entrevue facile, il était qu'un chum.
[00:22:19] Speaker D: Une chose, j'ai une statistique qui m'a marqué la semaine passée, bon je trouve qu'on n'en parle pas tant que ça.
Les Américains, depuis 4 ans, paient 1600$ net de plus pour les mêmes hauts de service. Ça, les gens demain, d'après moi, ça va être pesant dans le cadre, ils vont aller voter.
[00:22:40] Speaker A: Les États-Unis va bien.
[00:22:41] Speaker D: 1 600 $, c'est quoi? C'est quasiment 3 200 $. Je suis d'accord.
[00:22:43] Speaker A: Mais sauf que ce qui va amener, le 20 %, on estime que ça pourrait être plus de 4 000 $ de plus par personne par année à la fin de l'année. Les chiffres, c'est tellement compliqué comment ils les amènent. Puis si on parle d'économie, l'économie est hallucinante actuellement comment elle se porte aux États-Unis. La bourse, c'est l'économie de notre portefeuille qui va bien. Quand on va à la caisse, quand on va mettre du gaz et tout ça. Mais l'économie elle-même va bien. Tu sais, tu suis la bourse. C'est hallucinant les chiffres qu'on a actuellement.
Et puis, il y a tellement... Ce qui est fascinant, c'est que si demain soir, si je vous demande, vous allez regarder ça où? Tu regardes ça où, toi?
[00:23:17] Speaker D: Je vais poser la question demain à 15h aux gens.
[00:23:20] Speaker A: Où ils vont regarder ça? Moi, je peux vous dire que si demain, je vais avoir les trois postes en même temps. Quand je dis trois postes principal, je vais avoir Fox, MSNBC, puis je vais avoir CNN. Je vais avoir trois couvertures différentes. Et c'est ça qui est compliqué aujourd'hui. C'est que dépendamment où on regarde, quand...
[00:23:37] Speaker C: MSNBC et CNN, tu pourras en skipper.
[00:23:40] Speaker D: Un parce qu'ils pensent pareil.
[00:23:41] Speaker A: Oui, c'est pareil. Il y en a deux à gauche. Il y a quand même des intervenants qui sont intéressants.
John, il est là depuis des années.
Quand il arrive au tableau, quand il explique où on est rendus, il n'y en a pas un qui est fort comme lui, il n'y en a pas un qui est fort comme lui. Jessie, elle a un personnage de Gilligan, je vais l'écouter quelques minutes. Mais juste pour le fun, ça va être une belle soirée demain soir. J'espère qu'on va passer ailleurs, j'espère que ça va être franc. C'est bon.
[00:24:06] Speaker D: J'ai adoré ça, les gens disent, pour moi, il a pris ses informations à la TVA, lui.
[00:24:09] Speaker C: C'est la première fois que Simon et moi, on est tellement des accords là, Simon et moi, ça n'a même pas de sens, c'est la première fois depuis qu'on se connaît. Parce qu'en plus, moi et Jessie, Je l'adore.
[00:24:23] Speaker A: Moi je trouve que c'est un insignifiant. Tu vas l'écouter juste 2-3 minutes. Mais la réalité, c'est que ceux qui pensent que moi la télévision en français chinois, elle joue pas.
Et puis j'ai des podcasts, je n'écoute que ça sur la route. C'est pas une question de TVA. Moi je trouve, quand M. Brillard est venu ici.
[00:24:40] Speaker D: Faites-vous votre propre opinion.
[00:24:42] Speaker A: Souvenez-vous, après l'entrevue, vous avez dit, quel grand homme, quel monsieur, quel homme. Et si Trump était venu ici, vous auriez dit, quelle merde, quand il est sorti du studio. Vous auriez pu aimer ses politiques, mais vous auriez dit, quelle merde. C'est ce que je pense de Donald Trump. Mais j'espère qu'on va avoir du plaisir demain soir.
[00:24:56] Speaker D: Ben oui, ben oui, ben oui, ben oui. Hé, merci d'avoir fait exploser le texto, là. C'était pas prévu. C'était pas ça, là. C'était bien tranquille, ce texto, sauf que là, hop, t'as affiché.
[00:25:06] Speaker A: Ça me fait plaisir.
[00:25:07] Speaker B: T'as pris 20 piastres de gauche.
[00:25:08] Speaker A: C'est le fun. Et en passant, je rappelle qu'on n'est pas personne demain en élection. On est des spectateurs.
[00:25:15] Speaker D: Mais sur ton auto, tu ne roules pas. Ce n'est pas marqué ton nom sur ton auto.
[00:25:18] Speaker A: C'est marqué Danny Houle.
[00:25:20] Speaker D: Merci beaucoup Simon. Salut. Bye.