"Ça manque de leadership..."

November 04, 2024 00:14:24
"Ça manque de leadership..."
Le Retour de Radio X
"Ça manque de leadership..."

Nov 04 2024 | 00:14:24

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Show Notes

La chronique de Jean Perron.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le retour de Radio X avec D.H., Josée et Jordan. [00:00:07] Speaker B: Radio X. Moi, j'ai été entraîneur, c'est belle valeur. C'est tout croche. [00:00:15] Speaker C: Voici Jean Perron. [00:00:17] Speaker B: C'est des selfies en plus de ça. [00:00:19] Speaker C: Jean Perron. Salut Jean Perron. [00:00:23] Speaker B: Hé, salut Dany! [00:00:24] Speaker C: Hé, j'écoute ton ouverture pis c'est encore... c'est encore à jour, disons. [00:00:29] Speaker A: C'est tout croche! [00:00:30] Speaker C: C'est tout croche! Hé, on va le dire, le Canadien, 4 victoires, 7 défaites. 3 victoires en 10 matchs. 3 dernières défaites, 8-2-6-3-3-1. Pire différentiel dans l'Est à moins 17. Je te lance sur une première question, le principe de Peter. ou le syndrome de Peter, si tu veux. Est-ce que le coach a atteint ses limites de compétence? [00:00:57] Speaker B: Je vais te dire une chose, je ne sais pas comment ça a commencé cette saison-là, mais ça a été un camp d'entraînement affreux. On a fait attention aux petits bébés parce qu'on ne voulait pas qu'ils se fassent blesser. On a même appelé les sénateurs d'Ottawa pour dire qu'ils devaient les mettre dans le line-up parce qu'on ne voulait pas perdre des joueurs. Je vais te dire une chose, ça a commencé tout croche. Puis là, on a des jeunes qu'on a emmenés à Montréal comme Mayu Joshua Roy, on a Pezzetta qui lui... Pezzetta, il y en a qui vont rire de ça, mais Pezzetta, ça a été le meilleur joueur du Canadien au camp d'entraînement, puis on avait dit « Hey, montrez-nous ce que vous êtes capables de faire, puis vous allez avoir une place au sein de cet événement-là. » Moi, si je suis un joueur du Canadien, je regarde ça et je me dis « Comment ça que Pezzetta n'a pas sa chance de jouer ? » Surtout avec l'équipe de molasses qu'on a, parce que vraiment, ce n'est pas une équipe qui a du gros nerf. Ce n'est pas une équipe qui a de la hangue. On perd toutes les batailles au long des rampes, on fait des revirements autour de bras. Ah non, je vais te dire une chose, ça regarde mal pour Martin Saint-Louis à l'heure actuelle. Ben c'est ça qui est tough. [00:02:11] Speaker A: Puis tu sais, il y a cet aspect-là, Jean, que t'apportes, qui est target, c'est vraiment ça qui se passe actuellement, mais est-ce que Martin Saint-Louis avait affaire à être entraîneur-chef direct dans le show où il n'aurait peut-être pas dû être assistant-entraîneur avant? Parce que tu regardes ce qui se passe versus Laval actuellement avec Pascal Vincent, qui remporte presque tous ses matchs, puis de l'autre bord, dans la grosse ligue, t'as Saint-Louis qui n'est pas capable d'aller en chercher une. [00:02:34] Speaker B: Ah non ben dude, écoute, Pascal Vincent là, il a roulé sa bosse pis pas à peu près, pis lui là, il est prêt à revenir dans l'église nationale n'importe quel temps, pis si ça bouge pas là, si ça s'améliore pas pis le Canadien, pis là, manquez bien là, c'est pas trop drôle que ce qui s'en vient là, les Clims de Calgary qui ont joué du meilleur hockey que les Hollies de Moncton, ils ont perdu hier. Puis là, après ça, le Canadien s'en va sur la route pour quatre matchs. Il y en a une là-dedans qui est prenable, c'est des sables de Bois-Flot, mais le reste, là, je vais te dire une chose, le Canadien peut manger la claque du père Francis. Ça fait qu'il va falloir que Martin, non seulement aille chercher des gars comme McBurrow, qu'on est allé chercher pour montrer aux jeunes du Canadien comment prendre les mises en jeu. Et ça, c'est grave. Ça veut dire qu'au sein de l'équipe, il manque du personnel compétent. Ça, c'est clair. [00:03:30] Speaker C: Bon, la semaine passée, il a fait un entraînement punitif. Toi, si tu as pris l'information, il y avait peu de rondelles. C'est que c'était vraiment si punitif que ça. Dans ton temps à toi, Jean, quand tu voulais passer un message, tu le passais comment? [00:03:48] Speaker B: Jacques Demers, il les a fait venir le matin. Moi, j'ai fait deux pratiques par jour. Deux pratiques par jour. Larry Robinson, qui était un de mes leaders, il m'avait traité de coach de junior. Hé, écoute là. Mais moi, j'avais une tête de cochon, puis je me disais, hé, vous allez passer à travers de l'enfer si vous prenez le derrière, excuse-moi. Ben oui, ben oui. [00:04:12] Speaker C: S'il se pogne le bain, l'équipe se pogne le bain. [00:04:16] Speaker B: Puis là, j'avais dit à Larry Robinson et à Bob Gainey, j'ai dit, vous autres, les pratiques comme ça, vous n'avez pas besoin de ça. Les gars, ils ont dit, on fait partie de l'équipe. Ça, c'est des leaders. On fait partie de l'équipe, on va être là. Mais là, revenant à cette aide-là, il faut que je vous mentionne ça. Moi, écoute, je suis un éducateur physique, donc j'avais appris ce que ça voulait dire l'acide lactique. Ils ont eu un entraînement punitif vendredi, et là, j'apprends que samedi matin, ils ne sont pas allés sur la glace. une condition ciné-quanum, il faut qu'on aille sur Atlas, parce que si on ne va pas sur Atlas pour éliminer cet acide lactique-là, ça va nous prendre au moins une période pour se remettre dedans. Nos jambes sont lourdes, on sent de la fatigue dans les jambes. J'ai dit, comment ça se fait que le Canadien, qui a à peu près 50 000 personnes qui travaillent pour eux autres, Ils n'ont pas été capables de prévoir une situation semblable. On a eu deux chances de marquer dans les deux premières périodes contre les pingouins de Pittsburgh. Ça se peut-tu? Deux chances de marquer. Ce n'est pas parce que les Canadiens n'ont pas des bons marqueurs ou des gars qui ont du talent. Justement, ils ont tellement plus de talent qu'ils ont de hang, qu'aurait dû au moins trouver des façons de lancer beaucoup plus dans la première et en deuxième période. En tout cas, ça c'est juste pour te montrer comment il manque de compétences dans cette organisation-là. [00:05:50] Speaker A: Mais est-ce que tu dirais aussi que principalement il y a beaucoup de régressions présentement? Si on y va sur l'aspect individuel, Newhooks, Slavkovski, on sait que Caulfield marque, mais pour le reste, qu'est-ce que t'en penses, Jean? [00:06:00] Speaker C: Je vous dis avant que Jean tu parles, les statistiques sont pires que quand c'était Dominique Duchamp. [00:06:05] Speaker A: Oui, présentement, oui, ça va pas bien. [00:06:07] Speaker C: On l'a sacrément coupé dans le derrière. [00:06:10] Speaker B: Hey, on n'avance pas. Comment ça se fait que Joshua Roy, l'année passée, il y a 25 parties je pense, ça allait bien, on le voyait produire cette année. Puis Mayu, Mayu et Joshua Roy, ils brûlent la ligue américaine. Ils ne sont pas capables de s'intégrer dans ce club-là. Il y a quelque chose qui ne marche pas. Ah non, moi, je vais te dire une chose, on regresse, c'est officiel. Au lieu d'avancer et s'en aller vers le mix, on s'en va encore vers les quatre pires équipes de la Ligue nationale. [00:06:42] Speaker C: Jean, à Boston, Pasternak, c'est le meilleur pointeur du club. Il l'a assis sur le banc en troisième au complet parce qu'il se pognait le beigne. On est-tu rendu là à Montréal? Faut-il te passer un message? Puis à qui on le passe? [00:06:57] Speaker B: Ben écoute, il faut passer des messages certains parce que, hey, Fiala, il s'est pas présenté pour un meeting à Los Angeles. Fiala, c'est un bon joueur d'hockey, là. Il a pas joué. Bang! En dehors de l'alignement. Là, t'as Montgomery qui passe un message en marchant. Envoie-le sur le bout du banc. Un message appassionnant. Envoie-le sur le bout du banc. Je trouve Mitch Cove avec les fleurs de Philadelphia qui est le joyau de l'organisation. Sur le bout du banc. Non, non, elle m'a dit autre chose, ça brose dans les nationales. T'as vu l'entraîneur Woodcroft, comment ça s'appelle, des Hallers & Melton, il avait sacré le dresse high-tool sur le bout du banc. Donc c'est sûr dans les nationales, vous êtes payés à gros montants, des millions et des millions, vous allez produire ou encore vous allez avoir la claque du père Francis. [00:07:50] Speaker C: Ben, vous allez produire ou on va vous assayer? Là, il n'y en a pas assis. Ça serait qui, toi, un ou deux noms qui étaient assis sur le bout du banc? [00:08:01] Speaker B: Le meilleur trio du Canadien à l'heure actuelle, c'est Anderson avec Gallagher et Evans. [00:08:07] Speaker A: Evans joue du gros hockey. Oui, vraiment, vraiment, vraiment. [00:08:12] Speaker B: Avec Coffrey, c'est le meilleur. Vraiment, Evans, c'est une surprise. À part de... À part de notre... Donne-moi un ou deux noms, Jean. [00:08:19] Speaker C: Je veux des noms. Je veux des noms, Jean. [00:08:21] Speaker B: Écoute... Un gars... Je me demande qu'est-ce que c'est que Capanian Fallia. Je me demande qu'est-ce que c'est que Eminent Fallia. [00:08:28] Speaker A: Moi, Jean, c'est Dvorak. Pas capable. [00:08:31] Speaker B: Devorax admet un qu'il faut t'enlèver de là. Armia, Armia on sait qu'il joue une game sur trois. Hé, lui là… Fait que tu l'habilles. [00:08:40] Speaker C: La game qu'il joue pis les deux autres tu l'habilles pas. [00:08:43] Speaker B: Ben écoute, c'est à peu près ça. Ça fait que à défense, à défense, écoute, à Stroubald, tout le monde pensait qu'il était pour prendre sa place. Ben là, il y a de la misère. Comment ça se fait que Chekay, Chekay qui était si bon, qui s'en venait si bien, là il ne sait plus, il n'a plus de repère, il ne sait plus quoi faire. En tout cas, il m'a dit une chose, il manque de leadership là-dedans, parce que moi il m'a dit une chose, Quand je trouvais qu'il y avait des affaires qui ne marchaient pas, je demandais à Bob Gainey et à Robinson, qu'est-ce que vous pensez, qu'est-ce qui se passe là? Et les autres me disaient exactement et ils passaient leur message aux joueurs. Mais là, je ne pense pas. Moi, je pense que c'est une bonne petite équipe de servants de messe. [00:09:30] Speaker C: Jean, ça manque de leadership dans ça. Ils sont trop traités aux petits oignons. Pis je trouve que, comme tu dis, ça manque de hangs. Tu viens jouer à Montréal, t'es pas intimidé. Pis ils sont rendus plates à regarder le Canadien. Pis sais-tu quoi? Hé, on est le 4 novembre, la saison a déjà fini. Ils ont 1% de chance de faire les séries. [00:09:54] Speaker B: À l'entour du 28 novembre. Les équipes qui ne sont pas encore classées pour faire les séries, c'est fini. La saison est passée outre. Donc, il va falloir qu'on pense à l'année prochaine. Ça va-tu être plate? C'est pour ça qu'aujourd'hui, au moins, j'ai eu un bon son de cloche quand j'ai vu... Voyons, celui qui est allé, mon chum, qui est allé montrer les bises en jeu, là, voyons. [00:10:28] Speaker C: – Bureau. [00:10:28] Speaker A: – Bureau. [00:10:29] Speaker B: Marc Bureau, excuse-moi. Écoute, ça fait longtemps que je l'ai dit, moi, emmenez des gars, emmenez des gars comme Guy Cabano, emmenez des gars comme ça pour montrer aux gars, t'sais, une fois de temps en temps qu'ils vont faire un tour sur la glace pour montrer à ces gars-là comment se comporter dans telle et telle situation. Parce qu'on sent qu'il manque d'expérience en arrière du banc. Ça c'est clair. Écoute, Ten News n'a pas d'expérience. Il n'a jamais eu d'expérience dans la Ligue nationale. Tous les autres entraîneurs, c'est pareil. [00:11:00] Speaker A: Il y a Gorton en arrière aussi. [00:11:02] Speaker B: Oui. Il y a juste Gorton qui a vraiment une grosse expérience dans la Ligue nationale, dans cette organisation-là. Donc, ça va prendre tout un coup de bord pour redresser cette situation-là. [00:11:14] Speaker A: Penses-tu que, outre la situation derrière le banc, on pourrait peut-être faire une transaction? Je sais qu'on serait peut-être à la recherche d'un défenseur droitier deuxième paire, peut-être même un homme fort sur le dernier trio. On a déjà eu Nick Delaurier dans le passé, qui n'est plus là. Il est rendu maintenant avec les Flyers. On sait que les Hawks, c'est un club en reconstruction. Ils ont signé Pat Merrill. Penses-tu qu'il manque un élément comme ça à Montréal? [00:11:33] Speaker B: Ben oui, ben oui. Écoute, on aurait pu garder un gars comme Corey Perry. On aurait pu garder un gars comme Sean Monahan. Moi, ils ont fait rire de moi. J'ai fait rire de moi souvent. Je disais, on avait Sean Monahan à Montréal. Il aurait fallu lui faire un pont d'or pour le garder. C'est un gars, un leader, un gars qui est sur toutes les situations critiques avec les Blue Jackets. Puis on avait tellement de choix repêchage qu'on a pu aller chercher Michael Egg. qui joue avec l'Université du Michigan. On ne va pas faire ça, on va penser à l'avenir. Là, maintenant, on s'en cherche un, Sean Mullan, pour venir aider ces jeunes-là. On n'a pas le choix. On cherche un autre défenseur droitier qui est robuste, qui a de l'expérience en arrière, qui sait comment travailler en avant du filet. On l'aime bien, Barron. On l'aime bien, tous ces gars-là. On ne peut pas demander à Nathassine de jouer physique en plus de jouer 24 minutes par game. Ça fait que ça nous prend un gars qui est meilleur que David Savard, mais robuste. [00:12:43] Speaker C: Jean, on t'a sorti un thème. On va finir avec ça. C'est gros ce que tu vas dire. C'est parti. [00:12:52] Speaker A: La prédiction de Jean Perron Jean! [00:12:57] Speaker C: Jean! Qui va perdre son emploi en premier entre Patrick Roy et Martin Saint-Louis? [00:13:08] Speaker B: Martin Saint-Louis ne perdra pas son emploi. Il va démissionner. C'est ça qui va arriver. À la fin de la saison, tu penses? On ne met pas Patrick Roy et Martin Saint-Louis dans la même place de coaching. Ce n'est pas pareil. Pas en tout. [00:13:21] Speaker C: Mais lequel des deux va perdre sa job en premier? [00:13:24] Speaker B: Il va partir en premier, ça va être Martin Saint-Louis. [00:13:27] Speaker C: Martin Saint-Louis. [00:13:28] Speaker B: Oui. [00:13:29] Speaker C: Excellent. Merci beaucoup, Jean. On voulait finir ça. À chaque fois qu'on va te jaser, tu vas nous faire une petite prédiction comme ça. [00:13:35] Speaker B: Ah non, mais écoute, vous voyez que je suis un peu sur mes grands chevaux. On aime ça. C'est pas trop trop beau ce que je vois, puis j'analyse ça tous les jours. [00:13:47] Speaker A: Maintenant que ça va mal de même, tu penses que Saint-Louis, exemple, je sais pas, moi le 12 décembre, je démissionne, tu penses qu'il pourrait faire ça? [00:13:54] Speaker B: Ben oui, ben oui. [00:13:55] Speaker A: Pas attendre à la fin de la saison. [00:13:57] Speaker B: Ben non, écoute, lui là, Martin, il regarde un gars comme Pascal Vincent, lui il sait qu'il est prêt, il va dire à Cagnoule, va chercher Pascal, amène-le en arrière du banc. Est-ce qu'il va l'amener en arrière? [00:14:11] Speaker C: Moi j'ai assez perdu mon temps. [00:14:13] Speaker B: Ouais, justement. [00:14:14] Speaker C: Merci Jean. [00:14:15] Speaker B: Ça fait plaisir. [00:14:16] Speaker A: Bye bye.

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