T’as pas le CHOI de répondre!

November 01, 2024 00:21:25
T’as pas le CHOI de répondre!
Le Retour de Radio X
T’as pas le CHOI de répondre!

Nov 01 2024 | 00:21:25

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Show Notes

T’as pas le CHOI de répondre avec Simon-Olivier Fecteau.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le retour de Radio X. Avec DH, Josée et Jordan. Je pense que de façon générale, ça se passe bien. Radio X. [00:00:11] Speaker B: T'as pas le choix de répondre. [00:00:14] Speaker A: T'as une question? [00:00:15] Speaker B: 670-909-Huit. [00:00:16] Speaker A: T'as pas le choix de répondre. [00:00:23] Speaker C: Hé, 16h11, merci d'être là. C'est vendredi, c'est la fin de semaine. La fin de semaine où on va changer d'heure demain soir parce que ça se passe en mieux de samedi à dimanche, c'est ça? notre invité, je pense que je vous l'avais déjà dit, je l'avais expliqué, j'ai écrit sur Instagram parce que j'ai vu passer l'histoire de son père de 97 ans. Simon Olivier Fecteau, humoriste, comédien, réalisateur, Chesterville. Chesterville, c'est où ça, sa planète, mesdames et messieurs, Chesterville? [00:00:51] Speaker A: Hein? [00:00:52] Speaker C: C'est pas loin de JC, c'est dans le coin de Victoriaville. C'est aussi le fameux réalisateur du Bye Bye. Simon Olivier, salut! [00:01:02] Speaker A: Hey, salut! [00:01:03] Speaker C: On est chanceux de t'avoir, je pense que t'es dans une journée folle du Bye Bye, d'ailleurs. [00:01:07] Speaker A: Ouais, les 15 dernières journées, ça a commencé à être pas mal fou, là, mais non, non, ça va bien, mais c'est ça, c'est un gros bateau, puis ça demande beaucoup d'attention. [00:01:17] Speaker C: Je ne sais pas si tu connais le principe. Pas le choix de répondre, c'est-à-dire qu'on est quatre en studio, on te pose à tour de rôle des questions jusqu'à 16h29 parce qu'après ça, il faut qu'on te libère. C'est correct? [00:01:27] Speaker A: Oui, c'est correct. [00:01:27] Speaker C: Chesterville, c'est une petite ville de Victor, ça là? Une petite ville près de Victor, c'est ça? C'est un petit village, à peu près à 15 minutes de Victor. Il y a je ne sais pas. [00:01:31] Speaker A: Combien d'habitants, je ne sais pas si c'est ça. [00:01:41] Speaker C: C'est tout petit, tout petit, mais c'est très charmant. Et tu as passé du temps-là jusqu'à quel âge? [00:01:45] Speaker A: Moi, je suis parti de Chesterville à 16 ans, 17 ans, 16-17 ans. [00:01:50] Speaker C: Fait que t'avais eu le temps de donner ton premier fringe, là. [00:01:53] Speaker A: Oui, oui, quand même. Mais tu sais, j'ai vu ce genre de place que, je sais pas... Je tirais de la carabine à plomb pis je jouais avec un hacky en feu que je mettais du gaz dessus. [00:02:03] Speaker D: Hacky, wow, ça fait longtemps ça. [00:02:07] Speaker A: Ouais, la campagne là. [00:02:08] Speaker D: Le beau souvenir, c'est bon. [00:02:10] Speaker C: Josée lance le bal, comment Josée? [00:02:12] Speaker D: Oui, bon parfait. Alors c'est qui qui t'en a voulu le plus par rapport à un des numéros que tu avais fait dans un bye-bye? [00:02:20] Speaker A: Hey, c'est une bonne question. Je sais le public, je sais quel numéro qu'ils m'en ont voulu le plus, c'est peut-être pour le truc sur Michel-Olivier Girard, le gars de IWV. Ça c'est le public. Personnellement, je sais pas. J'entends les affaires entre les branches, pis j'oserais pas dire qui... Hey, le plus, bonne question. Je sais que je suis moins invité dans les parties. [00:02:48] Speaker D: Mais il y a-tu de l'hypocrisie? Genre, si on veut pas une risée, on voit pas grand-chose, mais dans le privé, il y en a qui le prennent pas pantoute. [00:02:57] Speaker A: Ben, c'est sûr. C'est sûr. Mais j'imagine que... mettons, c'est sûr que la limonade qu'avait une parent, ça a pas dû faire son soirée du 31. Le grenage de verre. Ouais, c'est ça. Non, non, mais il y a-tu une couple de sketchs qui ont marqué... Je me souviens, c'est donc le gars du gym de Québec. Oui, qui malheureusement est décédée comme pas longtemps après le bye-bye. Puis il y a eu un peu de conspiration qui est partie par la suite par rapport au bye-bye. Mais ça a l'air que lui avait bien réagi en fait au bye-bye. Il était content d'être là. Il avait même changé sa photo de profil Facebook pour la photo de Patrick Courant qu'il jouait. [00:03:33] Speaker B: OK. J'ai deux questions. La première, est-ce que Jérémie Filosa sera dans le bye-bye? Et en sous-question, qu'est-ce que tu penses de cette histoire-là? [00:03:44] Speaker A: Écoute, je peux pas répondre à des questions directes du Bye-Bye. Je peux pas... J'ai pas... Même me donner mon avis, ça va vous donner une indication si ça va être dans le Bye-Bye ou non. Mais c'est ça. Précisez donc la question ou twistez-la donc pour que je puisse répondre. [00:04:02] Speaker B: Mettons, l'histoire de documentaire de marcher sur la lune pis que c'est fake, je veux dire... On voit toutes sortes de documentaires, mais qu'est-ce que vous pensez de ça, des gens qui sortent ça comme ça sur les zones publiques? [00:04:14] Speaker A: C'est sûr que, écoute, oublions son histoire lui personnellement, mais c'est sûr que quand tu travailles dans les médias, si ton employeur se tente d'être un média sérieux, de sortir un truc comme ça qui est quand même gros, qu'on n'a pas marché sur la lune, qui reste dans le monde des conspirations, je pense que c'est une mauvaise idée. Je pense pas parce que je suis contre la liberté d'expression, c'est juste que je suis contre des recherches plus ou moins sérieuses sur les réseaux sociaux, sur YouTube et tout ça, où il y a beaucoup, beaucoup de désinformation. Fait que si t'arrives avec un argumentaire, c'est ça, qui vraiment pousse ce type d'idée-là, bien t'es mieux d'arriver vraiment solide. Fait que je pense pas que de dire ça un peu à la légère, c'est une bonne idée. Mettons pour marcher sur la lune en tout cas. Moi, je n'aurais pas conseillé ça. [00:05:05] Speaker C: Toi, t'es convaincu qu'ils ont marché sur la lune? [00:05:08] Speaker A: Oui, oui, je suis convaincu. [00:05:11] Speaker E: Simon, après 8 bye-byes enlignés sur ton 9e, lequel, en rétrospective, t'es le plus fier? [00:05:23] Speaker A: On dirait que, écoute, je pense que celui que je suis le plus fier, ce n'est pas nécessairement le meilleur, mais celui qui a eu le plus d'impact, c'est la première année de COVID. parce qu'on a failli pas le faire de un, parce qu'il y avait vraiment rien de drôle qui se passait. On a failli se dire en juillet, c'était épouvantable, le confinement, toute la marde était pognée. Et puis, on l'a fait quand même, puis ça a été peut-être le mieux reçu, ou disons celui reçu avec le plus d'émotion, parce que je pense que le monde avait vraiment besoin de décanter la situation en ce moment-là. Ça a été celui que la réaction a été quasi-unanime. C'est le bye-bye, on s'entend. Mais moi, je suis fier de ce moment-là parce qu'on a failli, failli, failli choquer. Ça a passé bien proche. [00:06:14] Speaker C: T'as publié récemment, je sais pas si c'est sur toutes tes plateformes internet, une vidéo de ton père de 97 ans. Je pense que ça dépasse le 1.5 millions de visionnements. Ça se peut-tu? [00:06:26] Speaker A: Ça rentre à 2.4 millions en France. Je reçois des français, beaucoup de commentaires de français. [00:06:33] Speaker C: C'est quoi sa formule magique? On veut la connaître nous autres? [00:06:38] Speaker A: Moi-même, j'essaie de savoir comment il fait ça. C'est sûr qu'il y a une question de Jane, je pense qu'il a une très bonne génétique, mais aussi mon père a fait des choix dans sa vie C'est un artiste peintre de métier, il n'a pas toujours été artiste peintre, c'est le propriétaire d'une entreprise. Vers la fin de la quarantaine, il a vendu son entreprise pour devenir artiste peintre. Je ne sais pas si vous y pensez du minute à quel point c'est risqué, un choix comme ça, devenir artiste peintre, c'est comme être poète, ça ne paye pas Yard. Il avait une famille à faire vivre, mais il est quand même devenu artiste à peindre. J'ai été élevé avec des tableaux pour mon père peindre. Il a déménagé en campagne avec ma mère. Il a mené une vie qui était à la fois active physiquement, mais en même temps Parallèlement à ça, si moi, par année, je faisais de la peinture, c'est un peu plus dans son studio, puis son cerveau était très actif en peinture. Ma mère, c'est une adepte de nourriture santé depuis des années, en fait. Je pense à bien avant que, disons, les Rachel Berry de ce monde, puis les magasins d'alimentation naturelle, bien avant ce temps-là, ma mère était vraiment bien enlignée dans la façon qu'elle cuisinait. [00:07:48] Speaker C: Y'a-tu fumé, ton père, y'a-tu fumé ou jamais fumé? [00:07:50] Speaker A: C'est un fumeur, toujours un fumeur. Ça c'est une autre affaire. Il a tout approché avec modération. Il fumait pas deux paquets par jour, il en fumait peut-être un par semaine. Il buvait-tu de l'alcool? Juste un peu, de temps en temps. [00:08:06] Speaker B: Genre d'équilibre. [00:08:08] Speaker A: Un équilibre. Il s'entraînait, mais il faisait pas des ultramarathons, il faisait juste du vélo, une couple de kilomètres par jour, aller prendre des marches, aller faire du ski de fond. C'est un gars actif, mais extrêmement positif. Extrêmement positif. [00:08:22] Speaker D: Maintenant, t'as déjà écrit une publication pour un rollerball concernant Montréal que tu as effacé par la suite. Est-ce que tu t'es réconcilié avec Montréal ou t'es encore dans le même état d'esprit mais tu gardes ça pour toi? [00:08:36] Speaker A: Écoute, regarde, moi pis ma ville. J'ai toujours un rapport amour-haine. La raison que j'avais facilement le message, c'est pas tant que je ne croyais pas à ce que j'ai écrit, c'est plus que, au cours des années, j'en ai écrit des affaires sur les réseaux sociaux. J'ai comme tanné d'avoir des débats ou d'être un peu brassé dans des affaires un peu plus négatives. Ben, écoute, Montréal. Bon, je ne suis pas un client satisfait à tous les jours, mettons. [00:09:06] Speaker C: 22% des cônes oranges ne servent à rien à Montréal. [00:09:10] Speaker A: Ouais. C'est sûr que j'ai été au nombre de contre-oranges, je peux croire cette statistique-là. Je ne sais pas exactement ce qui se passe et je ne sais pas qui est pointé du doigt non plus. C'est facile de pointer le doigt de la mairesse parce que c'est elle qui est en charge, mais c'est beaucoup plus compliqué que ça. Il y a un paquet de monde impliqué là-dedans. Mais c'est sûr que juste habitant, j'ai hâte que... J'ai peut-être un peu plus de structure ou un peu plus de considération pour tous les moyens de transport, mais j'ai pas l'impression que c'est la ville la plus fonctionnelle depuis un bout de temps en plus. On dirait que tout le monde est un peu irrité par rapport à ça. [00:09:47] Speaker B: Et t'es un gars du centre du Québec, si mettons t'avais le choix entre, regarde, t'as pas le choix d'écouter un ou l'autre, c'est-à-dire Radio de Québec versus Radio 1 de Montréal pour le reste de tes jours, tu choisis quelle ville? [00:09:58] Speaker C: Elle est bonne, elle est bonne. Elle est très bonne, elle est très bonne. Là, on arrête de parler parce qu'on va l'enregistrer. C'est ça. [00:10:08] Speaker A: La radio de Québec, la radio de Montréal? Ouais, un ou l'autre. Mais c'est sûr que, écoutez, moi, la raison pourquoi j'aime la radio de Québec, mettons, puis avec le microcosme que c'est, Québec, c'est surtout intéressant que vous explorez de l'autre bord souvent, qui est un peu mis de côté à Montréal, on s'entend. Mais de côté du moins dans les radios qui sont au numéro un, qu'on n'entend pas parler de politique. Cependant, moi mon idéal, ça serait un équilibre, parce que je suis vraiment un gars du centre. Honnêtement, je pense, tout dépendamment des positions, mais je suis à droite par la gauche. Ça dépend de quoi? Mais ça, c'est peut-être qu'à Québec, je trouve que ça, ça me manque un peu, mettons. C'est un petit peu un pied sur la pédale droite, ou du moins sur la pédale anti-Montréal, ou pas anti-Montréal, mais le contraire. C'est sûr que Montréal, il y a des affaires qui me gossent aussi. Tu sais, je trouve que des fois, ça pousse trop loin vers la gauche, puis je trouve que des fois, c'est comme on s'acharne sur des sujets qui sont... pas qu'on s'acharne, mais on met beaucoup d'emphase sur certains sujets qui n'ont peut-être pas autant d'importance socialement que... du moins que l'emphase qu'on y met, là. Puis ça, c'est sûr que c'est irritant. Fait que si je suis obligé de choisir, hé, je sais-tu-quoi, je sais pas, là. Ça me met vraiment dans un coin, cette affaire-là. Je pense qu'en soirée, je choisirais Québec. [00:11:30] Speaker C: — Tu es vraiment politier, finalement. [00:11:32] Speaker A: Tu es vraiment politier. [00:11:33] Speaker C: — Moi, c'est bien. [00:11:33] Speaker A: Non, mais je pense... Je dirais Québec parce qu'en ce moment je suis en onde avec vous autres. [00:11:42] Speaker E: Simon, c'est pas mal l'humour qui a commencé ta carrière, mais selon mes recherches, t'as jamais vraiment fait de one-man show ou de spectacle d'humour à temps plein. Est-ce que c'est quelque chose qui pourrait t'intéresser dans un futur prochain ou quelque chose qui t'as déjà tenté dans le passé? [00:11:57] Speaker A: Tout à fait. C'est drôle, c'est quelque chose que je n'ai pas encore fait. Je vieillis. Mais dans les trois dernières années, j'ai fait des spectacles secrets. On n'est pas parlé. J'ai fait de la scène. Je n'ai pas mis ça sur les réseaux sociaux. J'ai gardé ça bien tranquille dans mon coin. Fait que tranquillement, j'étais en train de monter des trucs, tranquillement j'étais en train de trouver ma voix, mettons, sur scène pour voir de quoi ça a l'air, de quoi j'ai à parler. Je sais que j'ai à parler de beaucoup de choses, mais sur scène, de quoi j'ai à parler? Dans le sens que, comment ça se traduit? Puis, est-ce que c'est drôle? parce que si c'est pas drôle, ça vaut pas la peine. [00:12:36] Speaker E: Si on lit bien entre les lignes, ça se peut que d'une couple d'années, on voit ça sortir quelque part. [00:12:40] Speaker A: Ça se pourrait. C'est sûr que je le considère sérieusement. [00:12:45] Speaker C: Parce que t'étais avec les Chickenswell, toi. [00:12:48] Speaker A: Longtemps, pis on faisait des sketchs sur scène, pis j'adore ça, j'ai énormément d'admiration, mais moi, ce qui me parle plus, c'est sûr que le stand-up, me parle plus, moi, comme médium. Ça me tentait juste de prendre un micro. Je trouvais ça tellement peur, le stand-up. Tu prends un micro, c'est toi. Tu te plantes, c'est de ta faute, mais si ça marche bien, c'est de ta faute aussi. [00:13:09] Speaker C: Le bye-bye, tu termines quand et tu recommences quand dans une année? [00:13:14] Speaker A: Je le finis, je le commence à la fin août, même s'il y a certains meetings avant, il y a une couple de décisions qui se prennent avant, mais mettons le groupe, la vraie job commence fin août, puis je finis le 30 décembre en montage, le soir, mais la vraie fin c'est comme deux semaines après le 1er janvier parce que c'est tellement de pression ce show-là que j'ai vraiment besoin d'une espèce de moment juste pour décanter un peu, parce que c'est comme intense. [00:13:46] Speaker C: Sous question de ça, y'a-tu juste un sketch où c'est lequel que tu regrettes en huit ans? Y'en a-tu un que tu dis que... ouais. [00:13:57] Speaker A: Il y a un sketch que je regrette de ne pas avoir fait. Je ne sais pas si ça peut répondre. Oui. Il y a un sketch que j'ai écrit il y a deux ans, je pense. Tu sais, le Montréal, on construit une anneau, une énorme anneau, là, 5 millions. [00:14:09] Speaker B: Ah oui, oui. [00:14:12] Speaker A: Oui, c'est ça. C'est débattable, mais je trouve ça quand même beau. Cela dit, on avait un sketch la première année qu'on construit l'anneau, puis c'était, à même temps, je ne sais pas si vous vous rappelez de la figue du CAM. un peu la manière qu'on l'a connue, du moins une de ses affaires. T'as fait de l'UKAM, qui est Hélène Boudreau. Des gommies, des gommies, des gommies. Oui, c'est ça. J'avais créé un sketch, c'est un espèce de sketch de science-fiction, de preview de film, que t'avais des gommies bears géants qui sortaient de l'anneau de Montréal. Pis là, il y a des militaires qui se demandaient ce qui s'est passé. Pis là, il y avait un scientifique qui expliquait qu'il y avait un espèce de tunnel spatio-rectal. Pis tout ce qu'Ellen Boudreau se mettait là sortait par l'anneau de Montréal. Pis là, c'était des gummy bears géants qui attaquaient le monde. [00:15:06] Speaker C: Je l'aurais peut-être pas dit à Radio de Montréal, celle-là. [00:15:10] Speaker A: Je regrette aussi, mais peut-être du moins de réaction. Je regrette de ne pas l'avoir tourné. Ça me hante parce qu'à chaque fois qu'on regarderait l'Anneau de Montréal maintenant, on penserait à ça. [00:15:24] Speaker D: C'est sûr. [00:15:25] Speaker A: Quelque chose qui sort d'un anus. Ben voilà. [00:15:33] Speaker D: Justement, après un bye-bye, qu'est-ce que tu fais pour décompresser? Qu'est-ce qui t'aide à te ressourcer ou à prendre du temps juste pour toi? [00:15:41] Speaker A: Ben écoute, n'importe quoi qui est pas les réseaux sociaux, les bye-bye c'est vraiment une espèce de vague de monde qui ont des opinions fortes. Puis souvent, je me retrouve au cœur de ces opinions-là, moi puis évidemment les comédiens. Je représente un peu la production du bye-bye ou l'idéation du bye-bye, même si on est une grosse équipe. Au cours des années, j'en ai reçu. Après ça, pendant 3-4 jours, il n'y a rien, il n'y a pas d'actualité. Dans toutes les émissions de radio, du moins à Montréal, je ne sais pas à Québec, tout le monde a son segment bye-bye. Tout le monde a son opinion bye-bye. Il y a tout le temps un ou deux shows qui sortent qui se demandent, est-ce qu'il va y avoir encore un bye-bye? Est-ce que le bye-bye, c'est fini? Est-ce que ça vaut la peine? Après ça, tout est au contraire et ça devient, à un moment donné, un peu intense. C'est surtout de décrocher de tout. le secret pour me calmer. Juste fermer tout. [00:16:38] Speaker B: Tu me faisais penser avec l'anneau concernant le sketch que t'avais pensé. Quand ton inspiration, t'écris tes affaires, y'a-tu un endroit précis où tu t'installes pour faire ça ou des fois ça peut te popper un peu de nulle part, pis un tabarouette, j'ai un flash, je l'ai écrit dans mes notes. Comment tu fonctionnes au niveau de l'écriture? [00:16:55] Speaker A: Je pense que la création, l'écriture comme telle, si tu es à mon ordi, ça peut être de 9 à 1 heure de l'après-midi. C'est dur de créer plus que 4-5 heures. Mais l'idéation, ça se passe un peu partout. L'idéation, c'est active. En fait, ce qui est formidable du cerveau humain, c'est que c'est un ordinateur, pis si tu lui donnes une question, pis lui il cherche une réponse, pis même s'il cherche pas une réponse immédiate, il marche sur le brûleur, pis là t'as ça qui est comme en fonction en arrière de ta tête, pis à un moment donné y'a une réponse qui apparaît, c'qui est « Oh mon dieu, j'ai l'idée pour parler de ça ». Pis ça peut être pendant que t'es dans un party de famille, pis en salle de bain, en train de prendre ta douche, en faisant du jogging, n'importe où, pis là ça pop, pis là ben faut juste que t'as eu la rapide idée d'esprit de la prendre à la note parce que tu l'as ta réponse à la question que tu cherchais. [00:17:47] Speaker C: Est-ce qu'on a le temps pour une dernière? [00:17:50] Speaker A: Ben oui, on y va, on y va. [00:17:51] Speaker E: Parmi tous les artistes avec lesquels tu travailles pour les Bye Bye, lequel t'as le plus de fun avec? [00:17:58] Speaker C: Pas. [00:18:00] Speaker A: Le choix de répondre, hein? Non, non, pas le choix de répondre. Écoute, le plus de fun... J'ai énormément de fun Non mais c'est parce qu'il y en a plus qu'un, ça fait que là j'ai pas comme choisir. [00:18:14] Speaker C: C'est-à-dire un de plus, il y a une petite coche de plus. [00:18:18] Speaker A: Avec qui j'ai eu bien, bien, bien du fun. J'ai eu bien du fun, pis il est juste venu faire un sketch en 8 ans. Mais Michel Barrette, quand il est venu faire Roland-IA, il était en IA pendant que la caméra tournait ou que ça tournait pas. À partir du moment qu'il a mis son costume, il était en IA jusqu'à temps que ça finisse. Pis ça, c'était le fun, un peu épeurant, mais le fun. Fait que j'ai eu bien de fun avec ça. [00:18:47] Speaker C: Hey, bravo, merci beaucoup de ton temps, mais bravo, t'es-tu rendu à plus que 40 livres de perdus, Simon? [00:18:56] Speaker A: De mon plus pesant, j'ai perdu 35 livres. Mais là, j'ai pas envie de perdre plus. Mais c'est tough, perdre du poids. Je sais pas si t'en as parlé des fois. [00:19:06] Speaker C: Oui, oui. J'ai versé un 32-23, versus 23, c'est quelque chose. T'es plus le même gars, t'es plus le même gars partout. [00:19:12] Speaker A: Ah, complètement. 35 livres, c'est ce que j'avais pris pendant la COVID. Mais non, j'essaie vraiment de le perdre sur l'affaire, puis après ça, de garder ton nouveau poids. C'est top aussi. Mais en tout cas, je ne me plains pas. Merci beaucoup. En fait, c'est ça que je voulais dire. Merci. [00:19:29] Speaker C: Simon Olivier-Fecteau, bon bye-bye 2024. [00:19:31] Speaker A: Hey, merci beaucoup. J'espère que vous allez aimer ça. Bonne suite à vous autres, Radio-Québec. [00:19:40] Speaker C: On a compris ton message. Il faut continuer à être une alternative de Montréal. C'est le fun d'entendre du monde qui pense différemment et de l'autre bord. [00:19:49] Speaker A: Ah, sans joke, je trouve ça essentiel. Je trouve pas ça juste le fun, je trouve ça essentiel. Essentiel. La seule affaire que je trouve pas le fun, des deux bords en passant, c'est pas juste un bord, c'est quand les faits, justement on parlait de marcher sur la lune, mais c'est quand il y a des faits qui sont distorsionnés. Pis quand il y a des faits qui sont pas des faits, qui sont d'opinion, mais qui sont vendus comme des faits, là ça, moi c'est un irritant, pis ça il y en a dans tous les médias. Ça, pour moi, c'est un problème. On a un gros problème de désinformation en ce moment. Ça affecte pas mal plus. En fait, c'est un problème central qui a rapport avec tous les autres problèmes. À partir du moment où tu ne crois plus ce que tu reçois, tu ne peux pas vraiment avancer comme société. [00:20:34] Speaker C: Ton idéal, toi, c'est la radio à Drummondville ou Trois-Rivières, entre les deux. [00:20:37] Speaker A: Ah oui, pis totalement Trois-Rivières, parce que Drummondville, des fois ils disent qu'ils ont inventé un poutine alors que c'est cland... Grand Vito, hein? [00:20:46] Speaker C: Ben oui. [00:20:47] Speaker B: Ce qui est pas pire, c'est qu'à. [00:20:47] Speaker A: Trois-Rivières... Drummond s'en mêle. Ouais, Trois-Rivières, c'est parfait. [00:20:50] Speaker B: Ouais, mais à Trois-Rivières, en plus, il y a plein de shows à Radio-X qui sont numéro 1. [00:20:58] Speaker C: T'as dû manger de la poutine Victoria bien avant nous autres, toi. [00:21:02] Speaker A: Ben oui, écoute, moi la poutine, quand j'étais tout jeune, à Victor c'était fort la poutine. Mais ça vient de One Week, techniquement, ce qu'on m'a dit, après des années. Ça a l'air que c'est One Week. [00:21:13] Speaker C: Merci beaucoup, on te laisse aller à ton meeting. [00:21:15] Speaker A: Hey, merci beaucoup. Bonne fin de journée. [00:21:18] Speaker C: Merci, bye. [00:21:19] Speaker E: Le retour de Radio X. [00:21:22] Speaker C: Radio X.

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