Episode Transcript
[00:00:04] Speaker A: Radio X. Avec D.H., Josée et Jordan.
[00:00:08] Speaker B: Radio X.
[00:00:26] Speaker C: Jordan, t'es un bon DJ. Moi j'aime ça là, du Post Malone.
[00:00:29] Speaker D: Yes sir! C'est le hit de l'été, c'est ce qu'ils disent.
[00:00:33] Speaker C: Oui. On vient de s'asseoir les fesses, il est déjà 15h38. Merci Québec, merci Lévis, merci Trois-Rivières, merci Saint-Georges. Belle chasse.
[00:00:45] Speaker A: Merci, ça s'en vient quand même.
[00:00:47] Speaker C: Il en manque pas une, il en manque pas une.
[00:00:48] Speaker A: As-tu ta galette de Sarazin, Josée?
[00:00:51] Speaker C: Saguenay, Lac-Saint-Jean, on les salue. Shawinigan, Drummondville. Les gens de Montréal qui nous écoutent aussi via le www.radiox.com. Bien sûr, les gens de Bellechasse.
[00:01:00] Speaker A: Ben oui, Bellechasse, écoute.
[00:01:04] Speaker C: Denis, Cabart, salut.
[00:01:04] Speaker A: Après Onfleur, j'ai fait Saint-Anselme, Pintemps.
[00:01:09] Speaker C: Ta ville préférée déjà, est-ce que t'as une ville favorite?
[00:01:12] Speaker A: Je m'enligne avec Bucklin, dans le Massif, au sud. J'aime bien ça. J'ai les côtes, mais j'aime bien la place.
[00:01:19] Speaker C: Tu t'enlignes dans le sens que tu pourrais devenir propriétaire là?
[00:01:21] Speaker A: Oui. Alors, je regarde du côté de Saint-Anselme, de Saint-Vallier, ou bien de Bucklin.
[00:01:29] Speaker C: Mais si t'es pas élu.
[00:01:31] Speaker A: Non, je t'ai dit que je me présenterais pareil.
[00:01:34] Speaker C: OK.
[00:01:35] Speaker A: Si je me présente, je vais rester dans le comté.
[00:01:37] Speaker C: Si tu n'es pas chef, mais que tu vas quand même te présenter.
[00:01:41] Speaker A: Ben, je vais être chef, un, mais deuxièmement, peu importe, je me présente. Aux prochaines élections, à moi qu'ils me disent non, Denis Coderre va être candidat libéral provincial d'Ambelchev.
[00:01:52] Speaker C: Le parti pourrait dire non.
Comment ça marche? Explique-nous ça. T'es toi le spécialiste de la politique.
[00:01:57] Speaker A: Ben, ils ont un comité électoral, pis pour toutes sortes de raisons, ils peuvent refuser une candidature.
[00:02:01] Speaker C: Parce que là, en ce moment, avec tes bonnes idées, moi, on va en parler, t'es supposé d'avoir un secours pour nous.
[00:02:06] Speaker A: J'ai un secours pour vous autres.
[00:02:08] Speaker C: Ça dérange-tu? As-tu écho qu'au Parti libéral, en ce moment, les idées pis les propos de Denis Cavandre dérangent?
[00:02:14] Speaker A: Denis, je vais être très gentil et respectueux.
On m'a vanté un rapport de 80 pages en disant que le Parti libéral du Québec avait raison, qu'on soutenait pas assez son membership et il devait le faire. On est en train de gagner une bataille pour une école publique à Bedford, l'école Bedford. Et comme diversion, on décide d'embarquer dans une motion que je qualifierais pas, mais que vous, si on va être à la TVO, vous comprendrez.
Là, on fait diversion en disant, le problème c'est le financement des écoles privées religieuses. Allô? Tu peux pas changer après un caucus de 12 minutes, changer 60 ans d'existence sur une façon de voir depuis la commission aux parents. Alors je dis, moi, je veux un débat d'urgence, j'ai pas de problème à ce que les membres disent la même chose sur le caucus, mais faut que ça vienne des membres.
[00:03:08] Speaker C: Mais toi, personnellement, l'enseignement religieux dans une école?
[00:03:12] Speaker A: Moi, j'ai... Non, c'est le financement. Moi, j'ai pas de problème. Je vais te donner un exemple. J'ai été, puis je confesse mon conflit d'intérêt. Mes enfants et moi, j'ai été président de la fondation de l'école Marie-Clarac. C'est des religieuses.
Ils ont eu des cours, tout, mais ils vont même pas à messe. De toute façon, les écoles privées religieuses, Si vous ne comprenez pas, c'est qu'ils ont besoin d'une réhabilitation à tous les cinq ans. Donc, s'ils ne mènent pas le cursus du ministère de l'Éducation, ils sont fort bas. Si vous voulez que ce soit juste privé et qu'ils fassent ce qu'ils veulent, Ben, tu vas avoir des sujets à Radio X ou ailleurs.
[00:03:51] Speaker C: Oui, mais ça, moi, je serais plus à l'aise. T'es une école privée, tu fais ce que tu veux. Donc, le parent, sans le financement de... Bon, on va pas vouloir s'entendre, Denis.
[00:04:00] Speaker A: Non, mais Danny, on va-tu arrêter de niveler vers le bas tout le temps?
[00:04:03] Speaker B: Non, mais dans un Québec laïc, pourquoi.
[00:04:04] Speaker A: On finance des écoles de religion? Parce que l'État est laïc, mais quand même qu'on finance cette religion-là. Puis si la religion, si cette école-là a l'accréditation du ministère de la Culture, ça veut dire qu'ils font pas ce qu'on veut pas qu'ils fassent?
[00:04:18] Speaker C: Mais moi je suis en total désaccord qu'on enseigne la religion dans une école et encore plus qu'on la finance. Mais ça se fait pas.
[00:04:24] Speaker A: Ça se fait pas. On finance pas la religion. C'est faux.
[00:04:28] Speaker C: Écoute, peut-être pas.
[00:04:31] Speaker A: C'est sûr pourquoi tu parles français, Danny? Parce qu'il y a des curés en 1764.
[00:04:35] Speaker C: Oui, je suis d'accord avec ça, mais.
[00:04:37] Speaker A: Aujourd'Hui, Danny, on est en 2024, là.
[00:04:38] Speaker C: Ben oui, pis... Je te parle d'une école, je te parle aussi. Ça veut dire que tout ce qui.
[00:04:41] Speaker A: Est d'avant, c'est de la scrap, pis on va la laisser tomber? Non! Ça veut dire qu'on fait partie d'un patrimoine, on sait ce qu'on est, et puis moi, ce que je dis, écoute, même René Lévesque a fait un deal avec les Arméniens à l'époque. Il a dit, l'école va être laïque, mais on va vous financer vos écoles arméniennes.
religieuse. Ça veut pas dire que t'enseignes la religion. Ça veut dire que t'as un statut, puis une sensibilité, puis c'est correct. Mais si tu dépasses les bornes, on va te taper ses doigts. Si tu fais les choses correctement, comme à l'école Marie-Clarac, on continue.
[00:05:12] Speaker C: Mais toi, t'es à l'aise à ce qu'on enseigne de la religion dans les écoles?
[00:05:17] Speaker A: Ben moi, j'ai pas de problème avec ça, mais l'école, pour moi, est laïque. Faut pas que la recherche en public serve à enseigner la religion.
C'est tout.
[00:05:24] Speaker C: Ce qui s'est passé, je vais te faire entendre Pascal Bérubé.
[00:05:26] Speaker B: Mais c'est grave, mais juste pour comprendre, OK, parce que je suis peut-être pas la seule, là, je suis mêlée, Denis.
[00:05:33] Speaker A: Je voulais t'en parler, je voulais t'en parler.
[00:05:34] Speaker B: Non, non, mais c'est parce que là, il y aurait une cinquantaine d'écoles, OK, qui maintiennent des pratiques religieuses.
[00:05:41] Speaker A: Il y a 50 écoles sur 165.
[00:05:44] Speaker B: École privée qui vaut 160 millions de dollars. Donc, qui maintiennent des pratiques religieuses. Ça veut dire qu'ils en enseignent des.
[00:05:56] Speaker A: Pratiques, ça veut dire qu'ils brillent à l'école.
[00:05:59] Speaker B: C'est ça que je veux savoir. Pourquoi qu'ils se disent religieux s'il n'y en a pas?
[00:06:04] Speaker A: Parce que les valeurs chrétiennes, c'est pas d'apprendre le psychiatriciste. Les valeurs chrétiennes, c'est le don de soi. Il y a des valeurs qui s'y rattachent, qui n'ont rien à voir avec... On fait pas un homélie, là.
[00:06:18] Speaker C: Ben à Bedford, ils ont quand même endoctriné un peu les étudiants, là. C'était ça, là. Puis, ce que je voulais te faire entendre, c'est Pascal Bérubé, c'est même rendu dans les garderies tabarnouches.
[00:06:28] Speaker A: Ben oui, mais ça, j'ai tapé dessus, mais c'est public. Ça n'a rien à voir avec les financements des écoles privées.
[00:06:33] Speaker C: Oui.
[00:06:34] Speaker A: C'est juste ça que je dis. Puis moi, je dis, vous voulez un débat? C'est trop important. Tu règles pas ça, c'est un coin de table en 12 minutes. Alors, évoluer, ça dépend d'autres définitions. À un moment donné, on va arrêter de prendre tout le monde pour des couches de table en haut de 45 ans. Il y a un passé qui existe, c'est un patrimoine.
Je veux dire, faites-moi un débat sur le crucifix, on l'enlève pas, je m'en sac. Mais parlez aux manques. Puis faisons un débat sain. Puis essayons de voir les deux côtés de la médaille. Puis peu importe la décision que vous allez prendre, moi je vais me rallier. Au moins, ça va être les manques.
[00:07:05] Speaker C: Le débat, il me semble qu'on l'a eu, société laïque. Société laïque, puis dans la loi 21, ça dit qu'il n'y en a pas de religion dans les écoles.
[00:07:14] Speaker A: Non, mais ce que je veux dire, Dany, c'est qu'il m'écoeure parce que ça donne que je suis un policier de 40 ans.
c'est qu'on est tombé dans le piège. Au lieu de parler du problème de Belfort, on a ramené ça au financement des écoles privées religieuses, qui représentent 165 millions. On donne 600 millions pour les écoles privées, pis on y va vers le bas. On a dit, dans le fond, pis t'as entendu Thomas Mulcair, il a dit, dans le fond, on devrait, l'autre gérante d'Estrade, là, on devrait enlever tout financement aux écoles privées. Allô? Allô?
Combien d'argent que tu sauves? Si tu mets l'argent aux bonnes places, au lieu de jouer des games, là, pis de changer d'idée aux deux semaines, là, peut-être que les gens vont être moins cyniques. Mais on peut-tu se rappeler? Ou bien enlever la devise du Québec, c'est de la marde? Je me souviens. Je me souviens de quoi?
Oubliez.
[00:08:04] Speaker C: Je veux te faire entendre quand même Pascal Bérubé.
[00:08:06] Speaker A: Ah oui, non. Moi, on a eu Pascal.
[00:08:09] Speaker C: Dans une garderie à Laval.
[00:08:11] Speaker A: Du côté de Matane.
[00:08:12] Speaker C: Écoute ça.
[00:08:13] Speaker E: On apprend ce matin, dans une lettre ouverte, dans le devoir qu'un service de garde a l'aval. Et là, j'explique ce qu'on y dit. Une éducatrice qui dit que dans les faits, c'était une garderie à vocation islamique servant une population presque exclusivement musulmane, que chaque jeudi, nous étions obligés, les employés, d'assister pendant notre pause à un cours de religion donné par un imam, qu'il était formellement interdit de célébrer les anniversaires, de parler de Noël, la Saint-Valentin et de l'Halloween. Il fallait également, formellement, interdire de mettre de la musique relaxante pour les enfants. Ça, c'est dans un service de garde.
[00:08:44] Speaker A: Qui n'est pas sujet d'ici.
[00:08:45] Speaker E: D'ailleurs, à la loi 21, c'est ce qu'on avait demandé à l'époque.
[00:08:48] Speaker C: C'est un scandale, là?
[00:08:49] Speaker A: Non. Ce qui est un scandale, c'est que... Où est la ministre de la Famille?
Est-ce qu'à cause de ce sujet-là, on devrait enlever tout le financement aux garderies?
Est-ce que vous allez me parler de financement ou comment on protège nos enfants?
[00:09:03] Speaker C: Non, moi, je retire pas le financement aux garderies. Mais dans une garderie, il faut que ça soit laïc.
[00:09:09] Speaker A: Je suis d'accord, mais... Hey, Denis, des.
[00:09:12] Speaker C: Éducatrices voilées dans nos garderies au Québec, ça n'a pas sa place, Denis. T'es d'accord?
[00:09:18] Speaker A: J'ai pas de problème, je suis pour la loi 21. Mais ce que je dis, c'est que dites-moi pas que vous voyez pas la forêt parce que vous avez un arbre devant vous autres.
Est-ce que le vrai problème c'est qui protège les enfants? On peut parler de DPJ, on peut parler de tout. Qui protège les enfants? Arrêtez de faire continuellement des diversions pour sauver la journée.
Dites-moi une vraie affaire, un chat, un chat. Je pense que le peuple est prêt à avoir la vérité.
[00:09:45] Speaker C: OK, mais Denis Coderre qui dirige le Parti libéral, il n'a pas une situation pareille. Non, pas du tout. Aucunement. Un jeune de 4 ans qui grimpe sur une table et qui dit «Allez, allez, barre!» Non. Surtout que je sais ce que ça.
[00:09:56] Speaker A: Veut dire, «Dieu est grand, puis après ça saute.» Non, non, non.
[00:10:00] Speaker C: On l'a vu trop souvent, ça.
[00:10:02] Speaker B: Non, puis à Bedford en plus, on l'a vu, il y avait un article dans le journal, je trouvais ça intéressant, c'est des anciens professeurs qui dans le temps, qui étaient là, trouvaient que c'était une école extraordinaire, puis là je cite l'article, je sais même plus si on peut dire ça, puisqu'on peut parler, mais il semblerait qu'il y a eu de plus en plus d'arrivants du Maghreb qui sont installés dans ce coin-là, des enseignants également, beaucoup plus d'élèves, ça s'est mis à parler dans leur langue, ils voulaient même pas parler français.
[00:10:28] Speaker A: Ça, ça s'entend. Moi, ce que je ferais, José, c'est deux choses. La première, je donnerais plus de responsabilité au directeur et à la directrice d'école. Et deuxièmement, je ferais un ordre professionnel sur les enseignants. Dans tout le cas, qui c'est qui protège les enfants? Comment ça se fait?
Avant, c'était des commissions scolaires qui servaient à rien. Là, c'est des centres de service scolaire. Service de quoi? À une couche de plus?
Non mais c'est ça le problème, c'est que c'est jamais de la faute à personne, le mot imputabilité fait plus partie du scrabble, pis c'est toujours « Ah, on joue à la victime. » Pis si vous voulez protéger les enfants, comment se fait que la directrice encasse sa job, pis deuxièmement, au lieu de chanter qu'elle tremblait là, Bernard, qu'est-ce que tu fais? Wake up.
[00:11:18] Speaker C: Je veux juste te dire que si je me fie à nos textos là, Ouais.
Noir sur blanc, la religion n'a pas sa place dans les écoles.
[00:11:27] Speaker A: Moi, je suis catholique pratiquant, mais je suis pour la loi 21. Alors, je vais faire mes propres prières, mais je ne les ferai pas à l'école, puis je ne les ferai pas chez nous.
[00:11:35] Speaker C: Ça peut être d'un local, qu'une organisation a dit, du monde qui croit que.
[00:11:39] Speaker A: Prier boulot ça... Non, non, même pas dans un local. Que ce local-là, il ne vient pas d'une école qu'on appelle le soir un centre communautaire.
[00:11:47] Speaker C: Non, non, non. Quand je dis un local, ce n'est pas école.
Louez-vous une bâtisse à quelque part si vous pensez que en priant un boulot, ça va vous aider, ça va vous donner le ciel. Faites-le. Mais pas à l'école, pas dans les garderies.
[00:12:01] Speaker A: C'est juste ça. À l'instant-là, on suspend quelqu'un qui ne croit pas qu'on a marché sur la lune, mais on peut parler de foi.
[00:12:07] Speaker C: C'est sûr.
[00:12:09] Speaker A: Bon. Bon. Ça va bien?
[00:12:11] Speaker C: Ben oui! Non mais j'aime ça les vraies discussions, Denis.
[00:12:14] Speaker A: Ben non mais moi aussi.
[00:12:15] Speaker B: Attends pas, attends pas là. Est-ce que toi, si t'avais été boss de la station, t'aurais congédié, philosophe?
[00:12:22] Speaker A: Non. Aucunement.
[00:12:23] Speaker C: Ok.
[00:12:24] Speaker A: Aucunement.
[00:12:25] Speaker C: J'en sens pas de bon sens.
[00:12:26] Speaker A: Ben non.
[00:12:27] Speaker D: Il y a des méchants de conséquences.
[00:12:28] Speaker A: Ils font des films là-dessus, il faut savoir si c'est vrai ou pas. Capricorn One, ou bien On a marché sur la lune. Moi, je crois que c'est arrivé. Mais on peut-tu se poser des questions? Est-ce qu'en 2024, on a le droit de poser des questions? Ça n'a pas de l'air.
[00:12:40] Speaker B: Non, la liberté d'expression, elle n'existe plus bien dans certaines places.
[00:12:44] Speaker C: Dany, quand j'ai su que tu venais dans Bellechasse, on t'a invité, t'as accepté, merci bien. Et ce matin, tu m'as dit, Dany.
[00:12:53] Speaker A: J'Ai quelque chose... D'Agore Facel, j'ai pas d'amis.
[00:12:56] Speaker C: Non, non, mais t'as dit, j'ai quelque chose à annoncer. J'ai une primeur, un scoop pour les.
[00:13:02] Speaker A: Auditeurs de Radio X.
Premièrement, oui. Premièrement, je l'ai appris avant. J'ai parlé à Gérard Deltel, le député conservateur, ce matin. «Tu ressens ton chef, là?» Voilà.
Moi, je cherche des solutions pour la question de l'habitation. Vous vous souvenez, je vous ai parlé de permis la dernière fois, je vous ai parlé de municipal. D'ailleurs, j'ai rencontré, puis nous écoute présentement, Jérôme nous écoute présentement. J'ai vu le maire de Honfleur ce matin, qui est préfet de Bellechasse, M. Luc Dion, que je salue, puis on va en parler plus tard. J'ai parlé à James Allen, qui est le président régional de l'UPA. Je reviens la semaine prochaine, puis j'ai plein de gens à rencontrer, dont Alain Vallière et le compagnon.
Moi j'ai dit la chose suivante, j'ai dit je trouve que l'idée de M. Poilievre de couper la TPS pour les nouveaux logements de 1 million pour les premiers propriétaires, je trouve ça brillant, je suis d'accord et je l'applaudis.
[00:13:53] Speaker C: Maison-condo.
[00:13:54] Speaker A: Maison-condo. Si moi j'étais Premier ministre, en fait pas si, c'est quand je vais être Premier ministre du Québec, je m'engage à faire la même chose pour la TVQ. Mais je propose deux choses. On fera un comité, mais je propose deux choses. La première, parce que je ne suis pas un expert, mais je vais m'assurer. Moi, l'expert me dit que j'ai consulté. Si on enlevait TVQ, TPS, cette taxe-là, ça équivaut à 60 000 $. C'est pas rien, là. Surtout quand tu dois mettre de côté 100 000 $ sur 30 ans. Mais j'ai dit, je veux deux choses. Ou bien, Puis l'idée n'est pas de moi, mais j'ai trop brillante, puis je la prends au bon. Si au lieu de couper le 9.5%, tu le coupes, tu le réduis à 2%, mais le 2% pourrait être un fonds dédié qu'on ramasse pour aller directement au logement abordable.
La deuxième, que je ne voyais pas un promoteur dire que si, mettons, je baisse de 10%, que tu mets ça à le prix de vente. Donc, il faut protéger le premier acheteur. Moi, je pense...
[00:14:58] Speaker C: Mais ça, tu vas faire quoi, Denis? Une loi? Tu vas faire quoi?
[00:15:00] Speaker A: Je ne sais pas comment le faire. Ce que je te dis, c'est que la volonté politique est là. Gouverner, c'est choisir. Il y a deux choses qu'on doit se poser. D'où vient l'argent? Parce que ça coûterait un milliard.
Moi je pense qu'il faut regarder du côté du fonds de génération parce que c'est une mesure pour les prochaines générations, pour ceux qui veulent avoir pour une première fois l'accès à la propriété. Deuxièmement, on change les fonds consolidés pour les fonds dédiés. Donc si on baisse ça à 2% puis que le 2% qu'on ramasse de cette taxe-là va uniquement pour le porté des logements abordables, je pense que c'est le mot d'une bonne idée.
Toutes les bonnes idées du monde ont besoin de démontrer ce que les autres disent, la doabilité, la faisabilité. Donc, à ce moment-là, on va parler aux experts et on va voir comment on peut les réaliser. Moi, je pense que la première étape, je veux saluer Poilievre parce qu'au lieu de traiter le monde de n'importe quoi, il y avait une bonne idée, puis quand c'est bon, c'est bon. Alors moi, je trouve que c'est une bonne idée.
[00:15:56] Speaker C: T'as tes anciens amis libéraux qui attapent Poilievre et ils disent quoi de ça, Denis?
[00:16:00] Speaker A: Je sais pas. Je vais pas parler. Écoute, je parle pas de mon AVC, donc je sais pas. Mais ce que je peux te dire, c'est que si moi je suis là, je travaille pour le Québec. Travailler pour le Québec, c'est d'aider nos jeunes à avoir accès à la propriété, ou bien ta blonde peut s'acheter une paire de maisons. Mais ce qui est important, c'est de trouver des idées, des solutions créatives qui vont permettre que ce soit faisable et que ce soit gagnant-gagnant. Si on ramène, tu le sais, de la construction, l'économie va mieux. Si on travaille, puis c'est la même chose pour l'infrastructure, ça fonctionne. C'est vrai qu'avec M. Dion, Évidemment, on peut parler du troisième lien parce que j'ai dit que j'étais d'accord avec ça, mais ils ont besoin d'un centre de culture pour la région à Saint-Damien. C'est 8 à 10 millions. Mais quand t'investis dans la question de la culture ou du sport, tu fais des meilleurs citoyens, t'as une société qui est basée sur la prévention, pis tu sauves un argent quelque part.
[00:16:53] Speaker C: Donc t'as jamais dit ça nulle part, Denis, sauf que c'est la première fois en radio.
[00:16:56] Speaker A: Ici.
[00:16:57] Speaker C: Denis Coderre va faire comme M. Poilievre.
[00:16:59] Speaker A: M. Coderre est d'accord avec la mesure de M. Poilievre.
[00:17:02] Speaker C: Et il va l'appliquer s'il est Premier ministre du Québec. Pas de TPS, pas de TVQ, c'est-à-dire... Donc pas de TPS au fédéral, puis pas de TVQ.
[00:17:10] Speaker A: En fait, t'as deux choix. Ou bien c'est pas de TVQ pantoute, ou bien on le réduit de 9,5% à 2%. À 2%.
[00:17:15] Speaker C: Et on transfère ça au logement.
[00:17:18] Speaker A: Mais le 2% va devenir un fonds dédié, uniquement dédié.
au logement bordant. OK.
[00:17:25] Speaker C: Bonne idée. C'est une très bonne idée pour ceux qui veulent s'acheter une première maison.
[00:17:30] Speaker A: Oui.
[00:17:30] Speaker C: Mais moi, je l'ai, ma maison. Ça me touche en rien.
[00:17:33] Speaker A: Je te félicite. Non.
[00:17:34] Speaker C: Non, mais vas-tu avoir quelque chose pour...
[00:17:36] Speaker A: On est fiers de toi.
[00:17:36] Speaker C: Monsieur, madame, tout le monde qui t'écoute en ce moment, Denis. Ben moi, j'ai déjà dit qu'on peut.
[00:17:40] Speaker A: Marcher en arrière et marcher en même temps, fait qu'au fur et à mesure, Chaque présence est une nouvelle. Je t'ai parlé de l'eau l'autre fois. J'ai parlé avec M. Dion longuement de la question de la gouvernance parce qu'en même temps, si moi je veux sûr que ça se fasse, je veux que le maudit permis ou de prendre 2 ans, 3 ans, 4 ans qu'il se fasse tout de suite. Alors si moi mon rôle c'est de faciliter l'environnement propice au logement, Je viens de gagner. Puis si je gagne, tout le monde gagne. Donc, on a une capacité d'accéder à la propriété, mais en même temps, dans la gouvernance, vous avez une municipalité qui va dire, moi, je vais aller mettre le permis. Tu comprends? Donc, tout le monde a un rôle à jouer, mais pendant tout ce temps-là, on joue pas à victime parce que le problème de délogement, c'est pas le financement, souvent, c'est la gouvernance. Comme je parlais avec James Allen, la question agricole, parce que l'agriculture, c'est important, trop souvent, il y a trop de règlements.
Comment ça se fait qu'on est obligé de passer par deux voies au niveau de l'environnement, puis tout ça, puis après, bien, l'hiver c'est municipal, l'été c'est provincial, qu'est-ce qui se passe? Alors, OK, on peut-tu se parler puis arranger les choses? Si, t'sais, moi je compte la souveraineté, mais c'est pas la souveraineté alimentaire. Un peuple qui est capable de se nourrir est indépendant.
[00:18:55] Speaker C: – Denis, t'es dans Bellechasse, qu'est-ce que les gens disent du Trois-Amies? Ils sont-tu sur un maudit pis ils croient plus à la CAQ, là? – Bien, ils croient à la CAQ. – Les gens sont cacus, c'est des cacus.
[00:19:01] Speaker A: – Oui. Mais ils sont contents parce que moi je leur ai dit, écoutez, J'ai fait une entrevue au Soleil, puis ils m'ont posé deux questions. Un de vous pour la Cité, le programme de CDPQ, puis voulez-vous le troisième lien? J'ai dit, si moi je fais de toute façon une réévaluation de la gouvernance municipale, ce sera au maire de prendre cette décision. Mais le troisième lien, moi là, j'ai empêché un poste de payage pour Champlain.
puis j'ai fait le REM comme maire de Montréal. Alors, je sais, quand on veut, on peut. Je ferai pas d'émotions bidon qui passent par l'Assemblée nationale, là. On va dire, regarde, dites-moi comment, dites-moi où. J'ai eu un... une discussion sensible sur la question des territoires agricoles, parce que dans Bellechasse, on le sait, il n'y en a plus. Alors, est-ce qu'on bâtit le troisième lien? Qu'est-ce qu'on fait aux territoires agricoles? Alors, on a deux choix. Ou bien on transfère des terrains, Ou bien, on s'organise pour pas faire ça sur un territoire agricole.
[00:19:56] Speaker C: Tu dis pas aux gens qui me disent, il dit ça, il va faire comme les autres, il va changer d'idée.
[00:20:01] Speaker A: Moi, je m'en vais aller. Moi, regardez ce que j'ai fait en quatre ans à Montréal, pis je suis pas mal fier de ce qu'on a fait. Fait que je dis ce que je fais, pis je fais ce que je dis. Il y a du temps à s'apprendre.
[00:20:10] Speaker C: Oui, j'ai jaser quelqu'un tantôt qui me disait, parce que je lui disais que tu venais, pis il dit, moi, il risque d'avoir mon vote. C'est un homme. 52 ans.
[00:20:19] Speaker A: Il est blanc. Hétérosexuel.
[00:20:25] Speaker C: Il m'a dit, il y a des bonnes chances d'avoir mon vote parce qu'il ne croit plus à la CAQ.
Il se dit que... Moi j'aime bien Éric. D'ailleurs, vous devriez vous parler toi pis Éric. Tu aimes faire quelque chose, en vrai.
[00:20:37] Speaker A: C'Est pas là... Ça ressemble bien.
[00:20:38] Speaker C: J'espère?
[00:20:39] Speaker A: Ben oui.
[00:20:40] Speaker C: J'espère.
[00:20:40] Speaker A: J'ai pas de problème. Hein? J'ai dit j'ai pas d'amis, je m'en cherche.
[00:20:43] Speaker C: Faut vous parler? Faut vous parler?
[00:20:44] Speaker A: On va se parler s'il faut. Ok.
[00:20:46] Speaker C: Parce que vous êtes les deux seuls. Pis le maire de Lévis qui dit qu'il est troisième ministre.
[00:20:50] Speaker A: On a Michel.
[00:20:51] Speaker D: Nous autres à Québec, on est pas mal découragés.
[00:20:53] Speaker A: C'est ça.
[00:20:53] Speaker D: On a eu un accident cette semaine.
Trois heures des fois pour se déplacer.
[00:20:57] Speaker C: Puis la fin de semaine, ils nous ferment ça à 7h un week-end, deux week-ends sur trois.
[00:21:00] Speaker A: Moi les amis, pourquoi le troisième lien c'est pas un 6, c'est un 15? C'est parce qu'attendez pas qu'il y ait une tragédie.
Parce que là, y'a une question de sécurité, là. Chez moi, l'économie, là, faut traverser. That's it. J'ai parlé l'autre fois du pont La Villette, c'est la même maudite affaire. Parlez-moi du prolongement de Lavigne, c'est la même maudite affaire. Y'a le pont ferroviaire, là. À Montréal, vous avez 21 transferts, ponts, tunnels, métros, qui existent. À Québec, y'en a deux. C'est pas moi qui décide qu'on s'en va rester en banlieue. Faut qu'il travaille, ce monde-là. Qu'est-ce que tu fais? Un moment donné, faut arrêter de niaiser, pis tu le fais.
Maintenant, oui, ça va coûter cher.
[00:21:36] Speaker C: Ça fait des années qu'on se fait.
[00:21:38] Speaker D: Niaiser en tout cas, disons.
[00:21:39] Speaker A: Les amis, l'autoroute 30, ça a pris 30 ans, là. Duplessis disait que ça prenait trois élections pour rendre en sorte à l'école, là. Moi, je pense que le temps est là, là. Mais à un moment donné, arrêtez d'avoir le beurre puis l'achat du beurre. Si on le fait, n'est pas m'sûr là après que ça coûte trop cher. On va dire ce qu'on fait, puis on va faire ce qu'on dit, puis pieds-vous sur moi, ça va marcher.
[00:21:55] Speaker C: Mais là, tu dis tout à fait le contraire du Parti libéral. Moi, j'ai reçu ça en entrevue.
[00:22:00] Speaker D: Il était prêt à se prononcer.
[00:22:02] Speaker A: Moi, je m'en vais pour être chef et je m'en vais pas là pour faire plaisir. Je m'en vais là pour regarder les affaires.
[00:22:06] Speaker C: C'est tout ce qu'il m'a dit le gars de 52 ans. Il dit j'espère que si Denis gagne à la chefferie, il va faire le grand ménage. Parce que ceux qu'on a là, ils ont élu 25 députés sur l'île de Montréal. Mais à part de ça, ici à Québec, le Parti libéral est inexistant.
[00:22:19] Speaker A: Non, mais il y a du bon monde dedans. De toute façon, la vie c'est un pendule. J'ai dit que c'est pas les francophones qui ont lâché le Parti libéral, c'est le Parti libéral qui a lâché les francophones. Moi, je ne suis pas le PLQS, je suis le PLQ. Les libéraux, c'est un véhicule.
On ne dépend pas des véhicules. Les partis politiques, quels qu'ils soient, sont avant tout un véhicule pour des hommes et des femmes. Si vous commencez à être à la remorque d'un parti, vous ne méritez pas d'exister. La politique, c'est des hommes et des femmes qui aident des hommes et des femmes. That's it.
[00:22:56] Speaker C: Donc si je résume là, Denis Coderre n'a plus le troisième lien. Denis Coderre abolit la TVQ à l'achat d'une première maison ou d'un condo. Denis Coderre se mêle pas trop du tramway. Non. C'est les villes qui vont décider.
[00:23:12] Speaker A: Les villes décideront.
[00:23:12] Speaker C: Mais vas-tu les financer par exemple? Vas-tu financer ta partie?
[00:23:15] Speaker A: S'ils sont d'accord et que l'acceptabilité sociale est là, il va falloir qu'ils... Non.
[00:23:19] Speaker C: Elle est pas là. Denis, elles sont là.
[00:23:21] Speaker D: Il n'y aura jamais d'acceptabilité.
[00:23:22] Speaker A: Je suis d'accord, mais je veux un débat.
S'il y a un référendum, consultatif, whatever.
[00:23:27] Speaker C: Pour vrai, ça soit une condition.
[00:23:28] Speaker A: Un seul trou sur le bord de l'oreiller quand on se promène, c'est bon. On pourrait planter des fleurs là-dedans.
[00:23:34] Speaker C: Mais Denis, t'es-tu prêt à dire que si Denis est chef et gouverne le Québec, ça prend un référendum avant de mettre une scène dans le tramway?
[00:23:41] Speaker A: Ça veut dire qu'on va s'asseoir, toi, municipalité, puis on va définir un pacte entre les relations du gouvernement et des municipalités. Et les municipalités ne seront plus des créatures des provinces, ça va être des gouvernements.
[00:23:54] Speaker C: Oui, mais il faut qu'ils prennent le cash. Ils ne prendront pas eux autres à construire un travail.
[00:23:57] Speaker D: Il y a beaucoup de la gauche aussi, les municipalités, maintenant.
[00:23:59] Speaker C: Mais est-ce que l'acceptabilité sociale, Denis, est-ce qu'on fait un référendum...
[00:24:03] Speaker A: C'est pas la grosseur de l'âge qui compte, c'est la force du swing dans le manche.
[00:24:05] Speaker C: C'est la dernière question que je te pose, Denis. Si, Denis, tu l'as dit, tu vas être premier ministre du Québec. T'es confiant, je le sais. Est-ce qu'on passe par un référendum avant de donner du cash pour entrer à Moët?
[00:24:17] Speaker A: Je veux qu'on ait une discussion sur la question de l'acceptabilité sociale. Ça veut même dire, pour nos amis du Saguenay-Lac-Saint-Jean, moi j'ai pas de problème avec GNL Québec, si la région le veut. Parce que la loi du développement durable veut que l'acceptabilité sociale soit une question régionale.
[00:24:33] Speaker C: – Oui, vit un référendum?
[00:24:34] Speaker A: – Ben, pourquoi pas.
[00:24:35] Speaker C: – Ben, même à faire pour le tramway.
[00:24:37] Speaker A: Non, non, moi j'ai pas de problème, mais on peut-tu avoir un débat sur qu'est-ce que l'acceptabilité sociale? Je veux pas que ça soit 3-4 personnes qui viennent avec une pancarte pis.
[00:24:45] Speaker C: Qui disent... Ça fait 8 sondages que les gens disent qu'ils en veulent pas très moins à Québec. C'est-tu clair? C'est clair, Denis?
[00:24:51] Speaker A: C'est clair qu'on a deux oreilles pis une bouche parce qu'il faut écouter deux fois plus ce qu'on parle.
Alors, je te dis tout simplement, je veux un débat, je veux que le monde se mouille. Parce que nous autres, moi je ne suis pas un chevreuil qui travaille dans le champ et qui voit tous les coups que les gens parlent.
[00:25:06] Speaker C: Mais que les gens se mouillent, il faut les faire voter.
[00:25:08] Speaker A: Non, je veux que le monde me parle. Parlez-moi.
Je vais en faire des décisions. Vous aimeriez pas ça, je m'en sers.
[00:25:15] Speaker C: Oui.
[00:25:15] Speaker A: Mais je vais en prendre des décisions, c'est sûr.
[00:25:17] Speaker C: Mais c'est toujours un plaisir, Denis. Merci bien.
[00:25:19] Speaker A: C'est Gacy Rock émissuel.
[00:25:20] Speaker C: Merci bien, merci bien.
[00:25:21] Speaker A: Merci Josée.
[00:25:21] Speaker C: Bon retour dans Bellechasse.
[00:25:23] Speaker B: Bye bye.
[00:25:23] Speaker A: Ben oui, écoute, je vais chercher une maison, aidez-moi.
[00:25:26] Speaker C: OK, salut.
[00:25:27] Speaker A: Salut, bye. Salut.